Cesare Lambroso - L` Homme de Génie - 1889

L'Homme de Génie
Par Cesare Lambroso. Traduit Sur La VIº Édition Italienne Par
Colonne d'Istrie.
Et Précédé de Une Préface De M. CH. Richet, Professeur À La Faculté De Médecine De Paris. 1889

En 8e de 22//499 p. (8) pages dépliantes//reliure demi-cuir avec fers dorés au dos.
Signes d'utilisation, légère acidité et bon état général.

« L'Homme de génie » est une grande œuvre, qui rattache le génie à la folie et à la dégénérescence, autant de signes d'« anormalité », développant ainsi les thèses de Moreau de Tours. L'inspiration artistique et scientifique équivaut, selon lui, à l'épilepsie. Enquêtant sur 36 "génies", Lombroso a prétendu trouver des preuves de la "folie" de personnages tels que Baudelaire, Newton, Fénelon et Verlaine. Des psychiatres comme Griesinger et Forel ont admis les thèses de Lombroso sur le génie et la folie, mais beaucoup d'autres les ont rejetées (Mantegazza, Kraepelin, Dilthey, Paul Möbius, etc.).

Enfin, en 1902, il écrivit un article sur le criminel calabrais Giuseppe Musolino, le considérant comme étant entre le "criminel né" et le "criminaloïde", la première catégorie étant une catégorie "dégénérée", tandis que la seconde serait marquée par un grande intelligence. Si Lombroso considère bien le crime comme la marque d'une "humanité inférieure", il ne nie cependant pas l'existence de "mauvais génies", comme il considère Vidocq, Cagliostro, Dubosc, Lacenaire, etc. , ces malheureux, même ceux à qui le génie est accordé, ont plus de tromperie (comme les sauvages) et plus d'esprit que le vrai génie, ils manquent de cohérence et de continuité dans le travail mental — ce qui est puissant, j'en conviens, mais intermittent. De plus, le crime chez les poètes (dont, dit-il, Villon) est, selon lui, plus fréquent que chez les savants, à cause de leur émotivité.

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