Thomas Pennant - Some Account of London - 1805

« Quelques informations sur Londres : / Par Thomas Pennant, Esq. / Quatrième édition, avec des ajouts considérables. / Londres : / Imprimé pour Robert Faulder, New Bond Street, / Par R. Taylor and Co. 38, Show Lane, Fleet Street. / 1805. »

LA PREMIÈRE ÉDITION POSTHUME DE 1805 ET L'ÉDITION DÉFINITIVE DE « SOME ACCOUNT OF LONDON » DE THOMAS PENNANT – COMPLÈTE AVEC LES 16 PLANCHES.

Imprimé au format quarto à Londres en 1805 pour Faulder par Taylor, certainement l'un des ouvrages classiques dépeignant la vie, l'architecture et l'histoire de Londres, complet à tous égards, orné de 16 planches gravées, dont 15 sont pleine page ou dépliantes, en très bon état intérieur, et relié en demi-maroquin bordeaux moderne.

PROVENANCE : 1. M.W. Mayow, le pasteur anglican du XIXe siècle (sa signature datée de 1821 en tête du titre).

Thomas Pennant (14 juin 1726 – 16 décembre 1798) était un naturaliste, voyageur, écrivain et antiquaire gallois. Il naquit et vécut toute sa vie dans le domaine familial de Downing Hall, près de Whitford, dans le Flintshire, au Pays de Galles. Naturaliste passionné, il était d'une grande curiosité et observait la géographie, la géologie, la flore, la faune, les oiseaux, les reptiles, les amphibiens et les poissons qui l'entouraient, consignant ses observations. Il écrivit des ouvrages reconnus, dont « British Zoology », « History of Quadrupeds », « Arctic Zoology » et « Indian Zoology », bien qu'il ne se soit jamais aventuré au-delà de l'Europe continentale. Il connaissait et entretenait une correspondance avec de nombreuses personnalités scientifiques de son époque. Ses livres influencèrent les écrits de Samuel Johnson, et il correspondait régulièrement avec le capitaine James Cook et Gilbert White. Antiquaire, il constitua une importante collection d'art et d'autres ouvrages, principalement choisis pour leur intérêt scientifique. Nombre de ces œuvres sont aujourd'hui conservées à la Bibliothèque nationale du Pays de Galles. Pas moins de 22 espèces marines portent son nom.

Voyageur infatigable, il visita l'Écosse et de nombreuses autres régions de Grande-Bretagne, et en fit le récit. Nombre de ses voyages le menèrent dans des lieux peu connus du public britannique, et ses récits de voyage, illustrés de planches en couleurs peintes et gravées, furent très appréciés. Chaque périple débutait à son domicile et relatait en détail l'itinéraire, les paysages, les mœurs et les activités des populations rencontrées, leurs coutumes et superstitions, ainsi que la faune et la flore observées ou dont il entendait parler. Il voyageait à cheval, accompagné de son valet, Moses Griffiths, qui croquait sur le vif ce qu'ils voyaient, pour ensuite l'utiliser comme illustrations pour ses ouvrages. Homme affable, entouré d'un large cercle d'amis, il continua de se consacrer pleinement à ses passions jusqu'à un âge avancé. En 1790, il publia son « Compte rendu de Londres », qui connut de nombreuses éditions. Écrit dans le style de ses œuvres précédentes, cet ouvrage contenait des informations sur des sujets d'intérêt historique concernant les quartiers de la capitale où ses pérégrinations l'avaient conduit. Il jouit d'une bonne santé tout au long de sa vie et mourut à Downing à l'âge de soixante-douze ans.


Le volume est complet et en excellent état. Il est paginé comme suit : [ii], 415, [9].
Les planches sont d'excellente qualité d'impression. Les feuilles sont généralement propres et brillantes, avec quelques rousseurs légères et un léger décalage d'impression. Les marges sont larges et l'impression est nette sur toute la surface. La carte dépliable de Londres présente quelques plis verticaux au niveau du pli le plus à l'ouest. La reliure est une élégante reliure italienne moderne, demi-maroquin bordeaux avec papier marbré bleu aux pages des planches.