Cet ouvrage, du photographe Romain Veillon propose un voyage visuel et poétique à travers des lieux abandonnés par l’humanité — châteaux, usines, écoles, villes, lieux industriels ou civils laissés à l’abandon. Avec la préface poétique de Sylvain Tesson, ce beau livre est une méditation sur l’impermanence. L’auteur explore ce que deviennent ces lieux, leur dégradation, le temps, et surtout la reprise de la nature — végétation, ruines, silence, nature qui reconquiert l’espace. Cette démarche s’inscrit dans la philosophie de l’urbex vert (green urbex) — non pas seulement l’exploration des ruines, mais la réflexion écologique : que deviendrait le monde si l’Homme disparaissait ? Comment la nature se réapproprie-t-elle l’espace ? Quelles traces subsisteraient ? Le livre offre une vision saisissante de la fragilité des civilisations humaines et de la force de la nature. Le propos est structuré autour de trois grandes étapes : 1- Au commencement, l’abandon — la lente disparition de l’homme, des lieux vidés de leurs occupants. 2- Le pourrissement s’installe — ruines, dégradations, usure du temps, entre murs qui se fissurent, objets oubliés, matériaux qui tombent en décrépitude. 3- La nature reprend le dessus — végétation qui envahit, ruines englouties, bâtiments oubliés transformés en paysages sauvages, mémoire physique de l’absence. - Nombre de pages : 247 - Dimensions de l'ouvrage : 24,4 x 29,8 x 2,9 cm - Reliure : Couverture rigide, pulié sans jaquette État : Excellent, intérieur exempt d'annotations et de pages cornées, couverture comportant quelques minimes traces, légèrement frotté à ses coins. Voir les photos de présentation faisant partie de la description. Très bel exemplaire. Sera livré dans un colis soigné, robuste et tracé.