Guy de Maupassant - Emile Zola - 1861
Nº 81880405
Emile Verhaeren / Henri Cassiers - [1 des 20 Japon nacré avec 1 aquarelle originale] Les Tendresses Premières - 1942
Nº 81880405
Emile Verhaeren / Henri Cassiers - [1 des 20 Japon nacré avec 1 aquarelle originale] Les Tendresses Premières - 1942
EXCEPTIONNEL EXEMPLAIRE DU TIRAGE DE TÊTE SUR JAPON NACRÉ TRÈS LIMITÉ À 20 EXEMPLAIRES CONTENANT UNE AQUARELLE ORIGINALE DE L'ARTISTE.
Émile VERHAEREN, Les Tendresses premières, illustrations de H. Cassiers, Paris, L'édition d'art H. Piazza, 1942. In-8, 105-(5) pp., broché, couverture illustrée rempliée, 25 illustrations en couleurs de Henri Cassiers, suite de 50 planches (25 en noir et blanc, 25 en couleurs) à part sous chemise à rabats, le tout sous emboitage éditeur + 1 aquarelle originale inédite signée par l'artiste.
Il a été tiré de cet ouvrage 20 exemplaires sur Japon nacré, contenant une aquarelle originale de l'artiste, une suite en couleurs et une suite en noir des illustrations. Notre exemplaire est justifié 12 à la presse. Il est bien complet de l'aquarelle originale et des suites. Il a en outre été tiré 180 exemplaires sur Hollande contenant une suite en noir et 800 exemplaires sur vélin Cygne des papeteries Boucher dont 150 réservés à la Belgique.
Réf : Monod II - 11049 - Carteret IV - 391 « édition très recherchée surtout en grand papier ».
"Les Tendresses Premières" est le premier recueil de la série "Toute la Flandre". Les suivants sont La Guirlande des Dunes (1907), Les Héros (1908), Les Villes à pignons (1910) et Les Plaines (1911). Un sixième volume qui devait s'intituler "Les Communes" n'a jamais paru, de même qu'un autre projet attesté par la correspondance et intitulé "Le Sang moderne". L'édition originale parait en 1904 chez Deman, année faste qui s'ouvre avec le banquet organisé en l'honneur de Verhaeren, à Paris, par La Plume, que le poète préside entre Rodin et Eugène Carrière ; puis la publication de l'essai sur Rembrandt et la réédition des "Villes tentaculaires" et des "Campagnes hallucinées" au Mercure de France. L'ouvrage est dédié à la soeur du poète, Maria Cranleux, et présenté comme des "souvenirs d'enfance". C'est une méditation mélancolique et nostalgique sur les choses passées, volontairement née à Saint-Cloud de l'aveu de Verhaeren : "Je m'exile pour que la nostalgie m'inspire mieux". C'est Octave Uzanne qui en parle le mieux, en 1904, dans La Dépêche :
"Toute la Flandre chante dans les Tendresses premières, d'Émile Verhaeren. Nul mieux que le poète des Moines, des Flamandes et des Campagnes hallucinées n'a su donner de cette race et de cette terre l'aspect le plus vivant, plus essentiel et plus juste. Fils de la vieille patrie de Memling et de Rubens, M. Emile Verhaeren, dans ses vers saccadés, lumineux et très descriptifs, a su très bien exprimer l'âme douce ou brutale des gens de son pays, redire leurs légendes, et, dans de beaux rythmes sonores, leur songe passionné, légendaire et lointain.
Je me souviens du village près de l'Escaut,
D'où l'on voyait les grands bateaux
Passer, ainsi qu'un rêve empanaché de vent
Et merveilleux de voiles
Le soir, en cortège, sous les étoiles.
écrit le poète dont l'enfance évoquée reparait comme une enfant souriante. Et ce sont :
Le bourg de Saint-Amand avec son fleuve au bout ...
Une place minime et quelques rues,
Avec un Christ au carrefour,
Et l'Escaut gris et puis la tour
Qui se mire parmi les eaux bourrues
et toutes les visions, tous les mirages, tous les regrets, toutes les fêtes d'une jeunesse rustique dont le poète se souvient et qu'en de très beaux vers il retrace à nos yeux."
Octave Uzanne, dans La Dépêche, 20 juillet 1904, p.5
Exceptionnel exemplaire sur Japon nacré. Bel état de conservation. (voir photos de toutes les pages pour les menus défauts) Chemise en papier contenant les suites en état passable. Emboîtage passé.
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