Gardien de reliquaire : Fang byeri Sous-style Ntumu, longiforme. Origine : Gabon Statuette féminine. Elle tient en mains une fiole en référence à celle qui lors du rituel du Bwiti contenait de la poudre de racine d'iboga ,appelé également "bois sacré" dont La prise répétée provoquait des les hallucinations nécessaires à l'entrée en contact de l'initié avec l'au-delà et les esprits des ancêtres durant son parcours initiatique. Au début du XXe siècle, certains membres de l’ethnie fang, partis travailler loin des leurs, adoptent le culte du bwiti des Mitsogho à la place de leur propre culte aux ancêtres. Ce syncrétisme résulte là d’un « phénomène d’emprunts classique, correspondant à l’échange de bons procédés entre ethnies voisines » et se nourrit « de l’homologie de structure des systèmes initiatiques en présence » Dans les années quarante, une deuxième étape transforme le bwiti par l’appropriation d’éléments empruntés au christianisme. (André Mary, La naissance à l'envers,Essai sur le rituel du Bwiti- Fang du Gabon.) Bois avec patine foncée proche du noir. Celle-ci laisse apparaître la couleur du bois d'origine poli aux endroits de manipulations Belle patine d'usage. Le regard apotropaïque est constitué de deux petits boutons de laiton engagés dans deux petits disques de laiton également. Anneaux de cuivre autour du cou et des chevilles. Socle réalisé par un professionnel Ancienneté estimée : avant 1970.