Photographie argentique représentant une femme portant des gants noirs. Tampons: -Léo Dohmen -Les lèvres Nues, revue trimestrielle à Bruxelles. Encadrée. Pliures en haut et sur les angles de la photographie (cf photos). La revue, "Les lèvres Nues", fondée par Marcel Mariën, compta douze numéros et se caractérisa autant par son exigence poétique que sa virulence politique (on lui doit l’invention des publicités détournées). Elle accueillit, outre les textes de Marcel Mariën , les écrits des francs-tireurs du surréalisme belge comme Paul Nougé ou Louis Scutenaire. Surnommé « Le pirate » par ses proches, enrobé depuis son décès en mars 1999 d’un parfum sulfureux, Leo Dohmen est une figure légendaire du surréalisme en Belgique et du milieu artistique anversois de l’après guerre. Ingénieur et chimiste le jour, tenancier de bar clandestin la nuit, colporteur d’ouvrages et d’œuvres du surréalisme belge à Paris, collagiste et photographe inculpé pour pornographie, marchand d’art puis galeriste. Leo Dohmen fut l’homme de main, le messager, l’audacieux complice du timide et renfermé Marcel Mariën.