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Signed; Jürg Kreienbühl - Malerei der Leidenschaft / Peinture de la passion [with handwritten instructions] - 1998
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Signed; Jürg Kreienbühl - Malerei der Leidenschaft / Peinture de la passion [with handwritten instructions] - 1998

Edition originale signée par Jürg Kreienbühl. "Pour mon ami Franklin que j'aime, Jurg, 31/10/1998 Bâle". Nous y joignons une page de format A4 (ouvert sur ses pliures), sur laquelle Kreienbühl donne des informations à un ami lui permettant d'accrocher correctement un tableau à un mur. Ce document est agrémenté d'un petit dessin du peintre pour mieux se faire comprendre. Dans ses peintures réalistes, proches de l'hyperréalisme, Kreienbühl dépeint un sympathique idiot : l'homme. Bâlois, né en 1932, Jürg Kreienbühl a galéré dans les bidonvilles parisiens mais ceux-ci, en contrepartie, ont nourri son réalisme. Au contraire d'une photographie plate, il témoigne avec une matière. Laquelle rend nos attitudes palpables, touchantes mais aussi diantrement aberrantes... La misère, la pollution sont des thèmes qui, pour la plupart d'entre nous, restent abstraits. L'écriture raconte la situation comme une histoire, et l'image mobile ne fait que glisser sur les constats. Le malaise est assez vite évacué. Alors que les mêmes sujets, dans les peintures de Jürg Kreienbühl, vous imposent leur réalisme. Celui-ci vous saute à la figure, en raison du statisme du média, mais ce statisme a la puissance d'un regard qui a diablement fouillé le motif. «Jürg Kreienbühl peint les choses», écrit Léonard Ginsburg dans cet ouvrage. «Certains les peignent magnifiées, la vie à son acmé, la beauté dans sa plénitude. Kreienbühl peint la misère des choses.» Dans ses toile de la grande galerie de zoologie du Muséum de Paris, Kreienbühl s'est attardé à tiré de la pénombre des effets de lumière, qui, descendant de l'immense verrière, venant presque faire frémir les grands mammifères. Ces toiles influencèrent grandement la décision de réhabiliter ce monument et de lui redonner vie. Dans ce capharnaüm, Kreienbühl retrouvait la fascination qu'exercent sur lui les choses délaissées par la société, de même que l'esprit du XIXe siècle singularisé par l'architecture du lieu tout en charpente métallique et verrière. Un XIXe dont il admire les peintres, qui savent allier le sentiment au beau métier. Parmi les modernes, il goûte la finesse d'un Vuillard, le néoclassicisme de Degas, mais honnit Cézanne, «peintre mal doué et précurseur de confusion.» Il se sent proche d'Enzor et de Chaïm Soutine. Comme ce dernier, il peint des chairs faisandées. Animaux morts en putréfaction, fruits pourris, poubelles, clochards, taudis forment son répertoire. Lui-même, dans les années 1958-1962, vit dans un bus désaffecté dans un terrain vague à Bezons (près de Paris), parmi des Algériens, des Polonais, des Gitans et des Portugais qu'il portraiture. Une humanité qu'il rend avec chaleur, mais sans complaisance, comme crayonnée avec les gravats mêmes. «Chacun est destiné à crever un jour, à se décomposer» constitue son credo initial. Puis vers 40 ans, la mort ne lui apparaît plus comme une fin, mais comme une transformation nécessaire. Les lectures de Freud et de Jung le poussent à considérer que dans cette transformation, seules les formes matérielles sont affectées, tandis que la forme spirituelle perdure. Dans ses paysages helvétiques, quasiment aussi idylliques qu'au siècle dernier, immanquablement notre œil est attiré par les canettes de bière ou de cola qui les dénaturent. Kreienbühl n'invente rien. Il peint ce qu'il voit. Mais au contraire d'une photographie finalement plate, il témoigne avec une matière. En peignant le paquebot France qui rouille dans l'arrière-port du Havre, des pêcheurs lançant leur hameçon à quelques encablures d'une centrale nucléaire, il peint un sympathique idiot, mais un idiot: l'être humain. La peinture de Jürg Kreienbühl est, et ce depuis ses débuts, une juxtaposition brutale des concepts de tradition et de modernité. Du point de vue des techniques de la peinture, le même conflit s'opère : malgré une technique picturale qui se réfère volontiers à la peinture du XIXe siècle, Kreienbühl peint la plupart de ses tableaux non sur toile mais sur Isorel, et il n'utilise pas de l'huile mais des peintures acryliques. Il fait d'ailleurs partie du petit groupe des premiers peintres à avoir choisi cette technique, pendant les années 60s. - Nombre de pages : 285 - Dimensions : 28,6 x 29,2 x 2,5 cm - Reliure : Couverture rigide avec jaquette Etat : Exemplaire comme neuf, intérieur exempt d'annotations et de pages cornées. Couverture aux coins piquants. Jaquette en excellent état, non usée à ses coins, avec une minime pliure à son bas. Voir les photos. Très bel exemplaire. Sera livré dans un colis soigné, robuste et tracé.

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Edition originale signée par Jürg Kreienbühl.

"Pour mon ami Franklin que j'aime, Jurg, 31/10/1998 Bâle".

Nous y joignons une page de format A4 (ouvert sur ses pliures), sur laquelle Kreienbühl donne des informations à un ami lui permettant d'accrocher correctement un tableau à un mur.
Ce document est agrémenté d'un petit dessin du peintre pour mieux se faire comprendre.

Dans ses peintures réalistes, proches de l'hyperréalisme, Kreienbühl dépeint un
sympathique idiot : l'homme.

Bâlois, né en 1932, Jürg Kreienbühl a galéré dans les bidonvilles parisiens mais ceux-ci, en contrepartie, ont nourri son réalisme.
Au contraire d'une photographie plate, il témoigne avec une matière. Laquelle rend nos attitudes palpables, touchantes mais aussi diantrement aberrantes...

La misère, la pollution sont des thèmes qui, pour la plupart d'entre nous, restent abstraits.

L'écriture raconte la situation comme une histoire, et l'image mobile ne fait que glisser sur les constats. Le malaise est assez vite évacué.
Alors que les mêmes sujets, dans les peintures de Jürg Kreienbühl, vous imposent leur réalisme.
Celui-ci vous saute à la figure, en raison du statisme du média, mais ce statisme a la puissance d'un regard qui a diablement fouillé le motif.

«Jürg Kreienbühl peint les choses», écrit Léonard Ginsburg dans cet ouvrage.
«Certains les peignent magnifiées, la vie à son acmé, la beauté dans sa plénitude. Kreienbühl peint la misère des choses.»

Dans ses toile de la grande galerie de zoologie du Muséum de Paris, Kreienbühl s'est attardé à tiré de la pénombre des effets de lumière, qui, descendant de l'immense verrière, venant presque faire frémir les grands mammifères.
Ces toiles influencèrent grandement la décision de réhabiliter ce monument et de lui redonner vie.

Dans ce capharnaüm, Kreienbühl retrouvait la fascination qu'exercent sur lui les choses délaissées par la société, de même que l'esprit du XIXe siècle singularisé par l'architecture du lieu tout en charpente métallique et verrière.

Un XIXe dont il admire les peintres, qui savent allier le sentiment au beau métier.

Parmi les modernes, il goûte la finesse d'un Vuillard, le néoclassicisme de Degas, mais honnit Cézanne, «peintre mal doué et précurseur de confusion.» Il se sent proche d'Enzor et de Chaïm Soutine. Comme ce dernier, il peint des chairs faisandées. Animaux morts en putréfaction, fruits pourris, poubelles, clochards, taudis forment son répertoire.

Lui-même, dans les années 1958-1962, vit dans un bus désaffecté dans un terrain vague à Bezons (près de Paris), parmi des Algériens, des Polonais, des Gitans et des Portugais qu'il portraiture.

Une humanité qu'il rend avec chaleur, mais sans complaisance, comme crayonnée avec les gravats mêmes.

«Chacun est destiné à crever un jour, à se décomposer» constitue son credo initial.

Puis vers 40 ans, la mort ne lui apparaît plus comme une fin, mais comme une transformation nécessaire.
Les lectures de Freud et de Jung le poussent à considérer que dans cette transformation, seules les formes matérielles sont affectées, tandis que la forme spirituelle perdure.

Dans ses paysages helvétiques, quasiment aussi idylliques qu'au siècle dernier, immanquablement notre œil est attiré par les canettes de bière ou de cola qui les dénaturent.

Kreienbühl n'invente rien. Il peint ce qu'il voit. Mais au contraire d'une photographie finalement plate, il témoigne avec une matière.

En peignant le paquebot France qui rouille dans l'arrière-port du Havre, des pêcheurs lançant leur hameçon à quelques encablures d'une centrale nucléaire, il peint un sympathique idiot, mais un idiot: l'être humain.

La peinture de Jürg Kreienbühl est, et ce depuis ses débuts, une juxtaposition brutale des concepts de tradition et de modernité.

Du point de vue des techniques de la peinture, le même conflit s'opère : malgré une technique picturale qui se réfère volontiers à la peinture du XIXe siècle, Kreienbühl peint la plupart de ses tableaux non sur toile mais sur Isorel, et il n'utilise pas de l'huile mais des peintures acryliques.
Il fait d'ailleurs partie du petit groupe des premiers peintres à avoir choisi cette technique, pendant les années 60s.

- Nombre de pages : 285
- Dimensions : 28,6 x 29,2 x 2,5 cm
- Reliure : Couverture rigide avec jaquette

Etat : Exemplaire comme neuf, intérieur exempt d'annotations et de pages cornées. Couverture aux coins piquants. Jaquette en excellent état, non usée à ses coins, avec une minime pliure à son bas.
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