Georges Manzana Pissarro (1871-1961) - Les poissons

Georges MANZANA-PISSARRO (1871-1961)

Les poissons, 1935

Huile sur panneau de bois
Format de l'oeuvre : 31 x 38 cm
Signé et daté 1935 en bas à gauche.
Titré et contresigné au dos.
Provenance : Collection particulière, Normandie

Tableau en bon état de conservation.
Cadre ancien avec quelques éclats. Offert
( Dimensions avec le cadre : 40 x 47 cm )

Vendu avec facture et certificat d'authenticité
Envoi soigné et rapide avec assurance.

Georges Manzana-Pissarro (1871-1961), troisième fils de Camille Pissarro, se prit de passion pour l’univers des Mille et une nuits et en fit le thème central de son œuvre à partir de 1906. Souhaitant l’illustrer, il se rapprocha du Dr. Joseph-Charles Mardrus dont la traduction était célébrée alors pas le monde artistique. Pour ce faire il sélectionna deux contes, Histoire de six adolescentes aux couleurs différentes et Abou-Nowas et le bain de Sett Zobéida pour lesquels il choisit la technique du pochoir rehaussé d’or et d’argent. Ce projet auquel il consacra des années ne fut jamais édité, l’artiste conserva précieusement ses planches qu’il relia dans un luxueux coffret qu’il dédicaça à son fils.
Bien que paysagiste impressionniste formé aux côtés de son père, il préféra s’inventer un art décoratif artisanal. Il va ainsi puiser dans un Orient imagi- naire les motifs de ses oeuvres mais aussi ceux de ses objets décoratifs, céramiques, faïences, vitraux, verres peints, tapisseries et meubles qui figureront dans sa grande exposition de 1914 que lui dédia le Musée des Arts Décoratifs. L’Orient de Manzana est un paradis sensuel popularisé par la littérature romantique. Émile Henriot, dans un article en 914, décrivait ainsi l’Orient de Manzana : ‘‘Rien de plus surprenant, pour qui n’aurait encore rien vu de cet artiste, que l’exposition du Musée des Arts Décoratifs. Imaginez-vous transpor- té, par la volonté d’un magicien tout-puissant, dans le monde de la fantaisie le plus éloigné, dans un Orient fantastique et opulent, tel que Gauthier n’en a pas rêvé, tel que Loti n’en a pas vu...‘‘.