Ce pendentif lobi nommé komè était porté par les grands chasseurs initiés au culte de Bâba, destiné à protéger les chasseurs de la force et de la vengeance possible des âmes – dénommées khélé – de certains animaux abattus. Sans ces amulettes de protection les chasseurs ou des membres de leur famille pouvaient être frappés de maladies mortelles, sujets à des morsures de serpents, sujets au suicide, à la folie… Quatre types de pendentifs façonnés en os, autrefois en ivoire, parfois en laiton correspondent au culte de Bâba : - le komè associé à l’hippopotame. - le bâba kulon en forme de croissant est associé à l’antilope hippotrague. - le thilnumé lié au céphalophe. - le khathérhuonkur, associé à l’éléphant. . Ces quatre amulettes sont schématisées en page 329 de l’article de Daniéla Bognolo – tiré de l’ouvrage collectif « Images d’Afrique et Sciences sociales » Ed. Karthala-Orstom, 1993. Voir photos en fin de l’annonce. Patine d'usage.