Huile sur toile représentant Une nature morte aux fruits et légumes signée Alfred T. BASTIEN (1873-1955) Alfred Théodore Joseph Bastien (16 septembre 1873, à Ixelles – 7 juin 1955, à Uccle ) était un artiste, universitaire et militaire belge. Il fréquente l' Académie Royale des Beaux-Arts de Gand, où il étudie avec Jean Delvin . Il s'inscrit ensuite à l' Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, où il étudie avec Jean-François Portaels . [1] Il y remporte le Prix Godecharle en 1897. Il voyage à Paris, où il s'inscrit à l' École des Beaux-Arts de Paris. Il était à Paris lorsque les hostilités éclatèrent dans ce qui allait devenir la Première Guerre mondiale . Artiste Alfred Bastien. Artilleurs canadiens dans la boue, Passchendaele , 1917 En juillet/août 1918, le lieutenant Bastien est attaché comme artiste de guerre au 22e Bataillon canadien. Certaines des œuvres qu'il a créées au cours de cette période font partie de la collection Beaverbrook d'art militaire du Musée canadien de la guerre à Ottawa. Dans l'armée belge, après avoir servi dans la Garde Civique comme beaucoup d'autres Belges, Bastien s'enfuit en Grande-Bretagne après la prise d'Anvers en octobre 1914 et malgré son âge (43 ans) se porte volontaire pour l'armée belge. Il a finalement été transféré à la « Section Artistique » à Nieuport avec plusieurs de ses amis et connaissances artistes d'avant-guerre. À partir de 1915, il réalise de nombreux dessins et croquis de la situation sur et derrière les lignes belges sur l'Yser. Le magazine de guerre britannique « The Illustrated War News », entre autres, publiait régulièrement son travail, assez souvent dans des doubles pages multicolores, semi-panoramiques et distinctives. En 1917, à la demande personnelle de Lord Beaverbrook, propriétaire de plusieurs tableaux d'avant-guerre de Bastien, il fut détaché auprès de l'Armée canadienne jusqu'en septembre 1918, période durant laquelle il réalisa de nombreuses œuvres d'art spécifiquement liées à l'expérience de guerre canadienne. Cavalerie et chars à Arras Après la guerre, Alfred Bastien peint un grand Panorama du front de l'Yser dans la tradition du XIXe siècle, projet qu'il envisageait depuis 1914 et qui, selon ses propres dires, lui avait été suggéré par le roi Albert en 1914. Pendant son service de guerre dans l'armée belge, Bastien a réalisé de nombreux croquis, dessins et photos qui ont ensuite été soit intégrés au Panorama lui-même, soit constitutifs d'études utiles sur la technique et les effets. Le tableau "Panorama de l'Yser" mesurait lui-même 115 mètres de longueur et 14 mètres de hauteur et a été initialement exposé à Bruxelles. Au milieu des années 1920, un bâtiment permanent a été construit à Ostende, en Belgique, pour abriter le Panorama ainsi qu'une multitude d'accessoires et de décorations. L'intention de déplacer le Panorama à Ostende était de capter une part du tourisme de guerre britannique, puisque la plupart des Britanniques venant visiter les tombes de guerre de leurs proches arrivaient par bateau à vapeur à Ostende avant de se rendre dans la région du saillant d'Ypres. Le Panorama a ouvert ses portes à Ostende en 1926. Financièrement, le Panorama a été un grand succès, à la fois pour Bastien qui a reçu une somme énorme pour le tableau, pour le consortium d'hommes d'affaires et de banques qui a fourni des fonds et des capitaux et pour la ville d'Ostende qui a fourni des biens immobiliers et un bâtiment nouvellement construit pour abriter le Panorama. . L'investissement initial a été remboursé plusieurs fois, grâce aux droits d'entrée et (selon les normes modernes) au modeste merchandising de cartes postales et de gravures. Pour donner une idée relative des finances impliquées, le coût réel du matériel de peinture (peinture à l'huile, lin, pinceaux, etc.) a été estimé à environ 40 000 FB, le coût de construction du nouveau bâtiment à Ostende était de 550 000 FB et celui de Bastien la redevance elle-même a été fixée à 350 000 FB. Les frais d'entrée pour les clients étaient de 3 BF. Alors qu'il était exposé à Bruxelles jusqu'en 1925, on estime que plus de 800 000 clients ont visité le Panorama, parmi lesquels de nombreuses têtes couronnées d'Europe, des présidents et des empereurs étrangers, le tout avec un grand succès auprès des médias. En réalisant une œuvre d’une telle ampleur, il est évident que Bastien ne pouvait pas réaliser lui-même toute la peinture. Plusieurs de ses amis de guerre et confrères artistes de la Section Artistique ont participé à ce grand projet. L'esquisse initiale des grandes lignes au fusain du Panorama a pris environ une semaine, tandis que la peinture et le vernissage proprement dits ont pris un an. Le Panorama était disposé en cercle, les spectateurs payants ayant une place d'observation au centre. Une attention particulière a été portée aux effets de lumière et au placement des objets au premier plan, afin de créer une illusion d'optique plus crédible. Outre son plus célèbre "Panorama de l'Yser", exposé à Bruxelles, Bastien a également créé un "Panorama de la Bataille de la Meuse" de plus petite taille en 1937, qui montrait un amalgame de scènes des combats de Namur et de la Citadelle de Dinant. en août 1914. Une partie de ce panorama, qui représentait le massacre de civils belges à Dinant en août 1914, a été délibérément détruite par les autorités allemandes pendant l'occupation de 1940-1944. Le Panorama de l'Yser fut lourdement endommagé en 1940 lors d'un bombardement aérien britannique. Le musée a été fermé pendant les années de guerre et le tableau a été exposé à toutes sortes de conditions météorologiques défavorables. En 1951, l'œuvre fut transférée au Musée Royal de l'Armée à Bruxelles où une restauration préliminaire fut entreprise. Il a ensuite été exposé au Musée de l'Armée jusqu'en 1980. Par la suite, le tableau est resté entreposé, en attente d'une restauration ultérieure et d'une destination définitive. Honneurs 1919 : Grand officier dans l' Ordre de Léopold . [2] 1945 : Membre de l' Académie Royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique . [3] Carrière A. Bastien a été de 1927 à 1945 professeur de la Classe de Peinture d'après Nature à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles. Il assure l'intérim (1932-1933) de la classe de peinture de paysage (« Paysage ») après le décès du professeur Paul Mathieu, et avant son remplacement par Frans Smeers (1933-1946). Il exerça également la direction de cette institution à trois reprises : d'octobre 1928 à janvier 1929, de juin 1929 à octobre 1930, et un mandat de trois ans de septembre 1935 à septembre 1938. [4] [5] Parmi ses étudiants se trouvait Wu Zuoren (Wu Tso-jen), qui deviendra directeur de l' Académie centrale des beaux-arts de Chine à Pékin. [6 Dimensions: sans cadre : 70 cm x 80 cm avec cadre 84 cm x 94 cm Elle est signée en bas à gauche et doit dater des années 1930-1940 Résultats d'adjudication de Alfred T. BASTIEN en Peinture Alfred T. BASTIEN (1873-1955) Composition aux champignons, fruits et légumes Lot N° 451 Peinture Huile/toile 70 x 80 cm Non vendu Estimation: 400 € - 600 € Art et antiquités 20/02/2024 Horta Bruxelles, Belgique Détails Signé "A. Bastien" composition aux champignons, fruits et legumes nature morte aux fruits et bouteille de champagne Nature morte aux fruits et bouteille de champagne (1937) Huile/toile 80 x 100 cm Estimation: 4 000 € - 6 000 € Prix au marteau: 11 000 € 01/03/2014 De Vuyst + d'infos (lot n° 211) Pas d'image Nature morte au faisan et aux fruits. Huile/toile 70 x 90 cm Estimation: 350 € - 500 € Prix au marteau: 6 000 € 19/11/2012 Horta + d'infos (lot n° 235) nature morte aux fleurs et aux fruits chevaux cabres Nature morte aux fleurs et aux fruits/ Chevaux cabrés Huile/panneau 55 x 44,5 cm Estimation: 2 000 € - 3 000 € Prix au marteau: 5 400 € 10/02/2015 Vanderkindere + d'infos (lot n° 159) nature morte au homard, aux poissons et aux fruits Nature morte au homard, aux poissons et aux fruits Huile/toile 80 x 100 cm Estimation: 1 000 € - 1 250 € Prix au marteau: 5 400 € A 14/01/2014 Vanderkindere + d'infos (lot n° 43)