Personnage Igbo en terre cuite, assis sur un tabouret, les mains sur son genoux droit, le cou épais portant de nombreux colliers porte une grosse tête, sur laquelle est montée une imposante coiffe composée de deux cercles de chaque côté de la tête et un croissant plus grand sur le dessus, les traits de la figure sont calmes et détendus, les yeux fermés et sont peints en noir. Dans la société Igbo, un certain degré d'autodétermination guide les pratiques religieuses. Dans le nord-est du pays igbo, cela se manifeste à travers un système de divination et un complexe de sanctuaires distinctifs. . Les complexes familiaux ont généralement au au moins un sanctuaire, qui est placé à l'entrée ou à l'extérieur de la maison. Souvent, ces sanctuaires voient le jour à des fins de guérison. La divination peut en outre révéler le désir d'une divinité que le sanctuaire comporte des récipients et des figures protectrices en céramique. Les créations en argile fabriquées à la main et enroulées conçues par des femmes Igbo ont été reconnues comme l'une des plus belles réalisations des traditions céramiques d'Afrique de l'Ouest. Ce genre de représentation figurative est généralement le domaine des potières plus âgées après la ménopause. Bien que les jeunes femmes puissent fabriquer des récipients utilitaires, on pense que les représentations rituelles peuvent, d'une manière ou d'une autre, menacer leur capacité à concevoir. Ces terres cuites figuratives créées pour les sanctuaires peuvent être commandées directement à une potière ou acquises au marché. Connus sous le nom de ntekpe, ces « enfants du sanctuaire » prennent souvent la forme de paires de personnages masculins et féminins ou d'une mère et d'un enfant célibataires.