André PIEYRE DE MANDIARGUES (1909-1991), Écrivain français surréaliste. Belle réunion de deux lettres d’André Pieyre de Mandiargues. ...Nous venons de rentrer de La Havane, où pendant une vingtaine de jours nous avons été nous retremper dans l’esprit révolutionnaire... Dans la première, alors qu’il vient de recevoir le Goncourt pour La Marge, il rentre de Beyrouth et en informe son correspondant et ami, l’écrivain cubain Alejo Carpentier (1904-1980) 1/Lettre autographe signée « André Pierre de Mandiargues » Beyrouth, le 18 décembre 1967. Une page in-4 sur papier rose. « Cher Alejo Carpentier, Nous allons revenir à Paris le 24 décembre. Ainsi nous pourrions sans difficultés prendre l’avion dont vous m’aviez parlé. Je vous téléphonerai dès mon retour, mais il est probable que je ne pourrai pas vous atteindre à l’Ambassade avant le 26. Bona se joint à moi pour vous dire nos pensées très amicales. André Pieyre de Mandiargues » Dans la seconde lettre, Mandiargues informe son correspondant de son retour de La Havane. 2/Lettre autographe signée « André Pierre de Mandiargues » [Paris] 11 rue Payenne (3è) 26 janvier 1968 Une page in-4 sur papier bleu-vert. « Monsieur, Nous venons de rentrer de La Havane, où pendant une vingtaine de jours nous avons été nous retremper dans l’esprit révolutionnaire, et chez moi j’ai trouvé votre lettre dont je vous remercie. Le Miel nous était bien arrivés nous sommes en train d’en faire nos délices, ce qui nous remplit de pensées reconnaissantes à votre égard ; quant à la Gazette, malheureusement, elle manque au rendez-vous, et je crains que les portiers l’aient égarée. Croyez, je vous prie, Monsieur, à ma sympathie la plus vive et la plus cordiale. André Pieyre de Mandiargues »