Boussenard, Louis. L’île en feu, voyages et aventures de Mademoiselle Friquette. Illustrations par Clérice (nombreuses gravures hors texte). Paris, Flammarion éditeur, collection « Les grandes aventures ». S.D. (1898/1899). 400 pages. Grand in-8. Cartonnage monochrome éditeur en percaline rouge avec dos lisse décoré. Décor or et noir sur le premier plat : grande plaque foisonnante dorée avec fond de palmes et feuillages, faisceau d'armes blanches, auteur et titre dans un médaillon ovale au centre, 4 scènes de bataille dans 4 rectangles dorés et 4 animaux, têtes de tigre, lion, rhinocéros et un python entier, dans 4 cercles dorés. Gardes bleues d’origine. Tranches dorées. Reliure de Engel et plaque de Souze. Edition originale illustrée. Ravissant cartonnage éditeur pour ce roman d’aventures dans la même veine que ceux de Jules Verne chez Hetzel. Très bon état général et plat éclatant, très légers pliements aux coiffes et coins à peine frottés. Gardes solides et gouttières lingot sans ressauts de cahiers. Dos très légèrement passé. Louis-Henri Boussenard (1847-1910) est un auteur de romans d’aventure surnommé de son vivant le Rider Haggard anglais. Son premier roman, Le Tour du monde d'un gamin de Paris, connaît un grand succès populaire, il est prépublié en feuilleton en 1879 dans le Journal des voyages. Louis Boussenard entreprend des voyages afin d'y puiser une source d'inspiration, il visite ainsi le Maroc, la Sierra Leone, les Antilles, la Floride, l'Indonésie et des îles du Pacifique. L'humour picaresque de l'auteur s'est épanoui dans ses premiers livres, À travers l'Australie : Les Robinsons de la Guyane (1882), et Aventures périlleuses de trois Français au pays des diamants (1884, situé dans une caverne mystérieuse sous les chutes Victoria). Son ouvrage le plus connu, Le Capitaine Casse-Cou (1901), se déroule pendant la Seconde Guerre des Boers. Sur les pas de Jules Verne, il écrit plusieurs romans de science-fiction / anticipation. « Boussenard et Jules Verne ne perdent pas une occasion d'instruire : aux instants les plus critiques, ils coupent le fil du récit pour se lancer dans la description d'une plante vénéneuse, d'un habitat indigène. » Jean Paul Sartre, Les mots.