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Herman Boerhaave; Julien Offray de la Mettrie [manuscrit] - Institutions de Médicine - 1735
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Herman Boerhaave; Julien Offray de la Mettrie [manuscrit] - Institutions de Médicine - 1735

Manuscrit authentique d’auteur Institutions de Médecine Boerhaave, de la Mettrie Manuscrit authentique et Lot de quatre ouvrages des Institutions de Médecine du Docteur Herman Boerhaave: A la sixième édition (dernière et encore rendue la plus complète par le Docteur Boerhaave lui-même) en langue latine de 1735 (trois ans avant la mort de l'auteur Boerhaave) des Instutiones Medicae (Tome I et II complet en un volume) B un manuscrit authentique d'auteur complet de la traduction en français du premier tome des Institutions (A); manuscrit d'origine de la main du traducteur Julien Offray de la Mettrie, achevé en 1740. Selon des indices divers, ce manuscrit avait servi de base pour l'édition (chez Huart à Paris en 1740) des Institutions en langue française (C) C La première édition (chez Huart à Paris en 1740) des Institutions de Medecine de Boerhaave, traduite en langue française par Offray de la Mettrie (Tome I seul) D La deuxième édition (chez Huart à Paris en 1743) des Institutions de Medecine de Boerhaave, traduite en langue française par Offray de la Mettrie avec ses commentaires (trois (de huit) tomes) Les Versions A, B et C sont tous trois congruents en forme et contenu. La seule exception: les notes en marge en bas des pages n'ont pas été reprises par le traducteur, mais simplement reportées par l'éditeur à partir du livre de 1735 dans le livre de 1740. La version D y ajoute une multitude de commentaires du traducteur et medecin (lui aussi) Offray de la Mettrie. Preuves de l'authenticité du manuscrit: (A): Index Auctorum, troisième alinea (Bartholin) --- en Version (B), page XIII, il est ajouté: "on trouvera de ce livre édition nouvelle chez Briasson"; en Version (C) on trouve la même addition en texte identique Description des quatre ouvrages: A (B40a) Boerhaave, Institutiones Medicae Institutiones Medicae in Usus Annuae Exercitationis Domesticos Digestae ab Hermanno Boerhaave, Editio Sexta, prioribus longe auctior & accuratior Parisiis, Apud Guillelmum Cavelier, Via Jacobaea, sub Signo Lilii Aurei, MDCCXXXV (1735) Institutions de Medecine de Mr Herman Boerhaave, Docteur en Médecine, Tomes Premier et Second (en un volume) Collationné complet (OCLC 801151292) 1f (Titre), VII ff, pp 1 - 360 (Tome I), pp 361 - 584 (Tome II), 2 ff, Reliure plein veau d'origine avec titre et dorures au dos, gardes marbrées, tranches rouges, coiffes légèrement émoussées, sinon solide et complet. Papier frais, ancienne écriture sur la page de titre. B: (B40b) BOERHAAVE (M. Herman) et METTRIE (M. de la) Institutions de médecine Manuscrit authentique du traducteur (de latin en langue française) Julien Offray de la Mettrie, docteur en medecine, comme base pour la première impression du livre en 1740. Volume I (Physiologie) complet. Manuscrit destiné à l'imprimeur Huart, libraire-imprimeur de Monseigneur le Dauphin, à la Justice - A Paris Plein vélin avec étiquette de titre au dos, tranches mouchetées rouge, manque de vélin au dos sur 10 cm Le manuscrit contient: Titre et texte des Institutions de Medecine (physiologie) sur 485 pages, Table des Matières 4 pages Une Table des Matières additionnelle (références par sujet) thématique non publiée 3 pages Relié dans ce volume en plus: un fragment inédit de Boerhaave en langue latine: Institutiones Medica - Prolegomena (Prologue): 59 pages en latin, Index prolegomenarum: 6 pages en latin C (B40c) BOERHAAVE (M. Herman) et METTRIE (M. de la) Institutions de médecine Livre imprimé (première édition) à Paris chez Huart 1740 sur la base de la traduction de l'original en Latin de Boerhaave par Julien Offray de la Mettrie - voir manuscrit B. Institutions de Medecine de Mr Herman Boerhaave traduites du latin en françois, par M. de la Mettrie, Docteur en Médecine, Tome Premier (aucune traduction du Tome Second a été publié avant la seconde édition en 1743 - voir D plus bas), à Paris, Rue St. Jacques, chez Huart , Libraire Imprimeur de Monseigneur le Dauphin à la Justice - et Briasson, Libraire, à la Science, MDCCXL (1740) Collationné complet (OCLC 29154012 - tome premier): 1f (faux titre), 1 f (portrait de Herman Boerhaave), 1f (Titre), VI ff, V ff, pp 1 - 476, 2 ff blanches Reliure plein veau d'origine avec titre et dorures au dos, gardes marbrées, tranches rouges, coiffes légèrement émoussées, sinon solide et complet. Papier très frais, ancienne écriture sur la page de titre. D (B40d) BOERHAAVE (M. Herman) et METTRIE (M. de la) Institutions de médecine avec un commentaire par M. Offray de la Mettrie Trois livres imprimés (seconde édition) à Paris chez Huart 1743 sur la base de la traduction de l'original en Latin de Boerhaave par Julien Offray de la Mettrie - voir manuscrit B et enrichi par des commentaires de Julien Offray de la Mettrie.. Institutions de Medecine de Mr Herman Boerhaave traduites du latin en françois, par M. de la Mettrie, Docteur en Médecine, Tomes 1, 2 et 3, à Paris, Rue St. Jacques, chez Huart , Libraire Imprimeur de Monseigneur le Dauphin à la Justice - et Briasson, Libraire, à la Science, MDCCXLIII (1743) Collationnés complets (OCLC 491545822 - tomes 1, 2 et 3 de 8) : ([24], 513, [2, 1 bl.] ; [2], 526, [2 bl.] ; [2], 508 Reliures plein veau d'origine, dos à 5 nerfs, avec titre et dorures au dos, gardes marbrées, tranches mouchetées rouges, coiffes et coins légèrement émoussées, sinon solide et complet. Papier très frais, quelques anciennes écritures sur deux pages de garde. Herman Boerhaave, né le 31 décembre 1668 à Voorhout près de Leyde, mort le 23 septembre 1738 à Leyde, est un botaniste, médecin et humaniste hollandais. Herman Boerhaave est considéré comme le fondateur de l'hôpital académique moderne et de la médecine clinique, fondée sur l'observation attentive du corps des patients. Sa renommée parmi ses contemporains est immense : lorsque Pierre le Grand vient dans les Pays-Bas en 1715, il assiste à ses cours. De fait, son enseignement pratique, exposé à partir du cas des malades d'un hôpital d'une douzaine de lits à Leyde, est suivi par des étudiants venus de toute l'Europe, élèves qui diffuseront ses pratiques en retour dans les grandes villes européennes : c'est le cas du Suisse Albrecht von Haller à Göttingen ou de Gerard Van Swieten à Vienne, à la demande de l'impératrice Marie-Thérèse. Après avoir préconisé à son début la méthode d'Hippocrate, il s'en écarta peu à peu et joignit à la philosophie toute vitaliste du médecin grec des explications chimiques et mécaniques qui furent contestées ; cependant, il a fait en chimie, une foule d'observations exactes et a réussi à décomposer le sang, le lait et tous les fluides animaux. Il a décrit le premier le syndrome de Boerhaave. Julien Offray de la Mettrie, né à Saint-Malo le 12 décembre 1709 fait ses humanités au collège de Coutances. Destiné par son père à embrasser la carrière ecclésiastique, il suit les cours de logique de l’abbé Cordier, un ardent janséniste, au collège du Plessis, mais choisit l’année suivante d’arrêter la théologie pour devenir médecin. En 1728, il obtient le bonnet doctoral à la faculté de Rennes. En 1733, il se rend à Leyde, en Hollande, pour assister aux cours d’Herman Boerhaave et, en 1742, il retourne à Paris, où il obtient le poste de médecin des Gardes-Françaises. Se spécialisant dans les maladies vénériennes, il commence par publier des ouvrages sur des sujets médicaux. Dans son premier ouvrage philosophique L’Histoire naturelle de l’âme (1745). Il y défend des thèses matérialistes, provoquant un scandale qui lui fait perdre sa place de médecin des Gardes-Françaises. Le livre est condamné et brûlé publiquement par arrêt du Parlement en 1746. La Mettrie retourne à Leyde où il finit ses études, et y développe ses idées avec plus de vigueur et d’une façon plus complète, dans L’Homme Machine (1747). À ce moment, l’animosité envers lui est telle qu’il est forcé de quitter Leyde. Il est alors accueilli par Frédéric II de Prusse à Berlin, qui lui permet non seulement d’exercer en tant que médecin, mais lui obtient également un poste à l’Académie de Berlin. En 1748, il devient membre de l'Académie royale des sciences et des lettres de Berlin. Il meurt le 11 novembre 1751 à Potsdam.

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Manuscrit authentique d’auteur Institutions de Médecine Boerhaave, de la Mettrie

Manuscrit authentique et Lot de quatre ouvrages des Institutions de Médecine du Docteur Herman Boerhaave:

A la sixième édition (dernière et encore rendue la plus complète par le Docteur Boerhaave lui-même) en langue latine de 1735 (trois ans avant la mort de l'auteur Boerhaave) des Instutiones Medicae (Tome I et II complet en un volume)

B un manuscrit authentique d'auteur complet de la traduction en français du premier tome des Institutions (A); manuscrit d'origine de la main du traducteur Julien Offray de la Mettrie, achevé en 1740. Selon des indices divers, ce manuscrit avait servi de base pour l'édition (chez Huart à Paris en 1740) des Institutions en langue française (C)

C La première édition (chez Huart à Paris en 1740) des Institutions de Medecine de Boerhaave, traduite en langue française par Offray de la Mettrie (Tome I seul)

D La deuxième édition (chez Huart à Paris en 1743) des Institutions de Medecine de Boerhaave, traduite en langue française par Offray de la Mettrie avec ses commentaires (trois (de huit) tomes)

Les Versions A, B et C sont tous trois congruents en forme et contenu. La seule exception: les notes en marge en bas des pages n'ont pas été reprises par le traducteur, mais simplement reportées par l'éditeur à partir du livre de 1735 dans le livre de 1740. La version D y ajoute une multitude de commentaires du traducteur et medecin (lui aussi) Offray de la Mettrie.

Preuves de l'authenticité du manuscrit:

(A): Index Auctorum, troisième alinea (Bartholin) --- en Version (B), page XIII, il est ajouté: "on trouvera de ce livre édition nouvelle chez Briasson"; en Version (C) on trouve la même addition en texte identique


Description des quatre ouvrages:

A (B40a) Boerhaave, Institutiones Medicae

Institutiones Medicae in Usus Annuae Exercitationis Domesticos Digestae ab Hermanno Boerhaave, Editio Sexta, prioribus longe auctior & accuratior

Parisiis, Apud Guillelmum Cavelier, Via Jacobaea, sub Signo Lilii Aurei, MDCCXXXV (1735)

Institutions de Medecine de Mr Herman Boerhaave, Docteur en Médecine, Tomes Premier et Second (en un volume)

Collationné complet (OCLC 801151292) 1f (Titre), VII ff, pp 1 - 360 (Tome I), pp 361 - 584 (Tome II), 2 ff,

Reliure plein veau d'origine avec titre et dorures au dos, gardes marbrées, tranches rouges, coiffes légèrement émoussées, sinon solide et complet. Papier frais, ancienne écriture sur la page de titre.


B: (B40b) BOERHAAVE (M. Herman) et METTRIE (M. de la) Institutions de médecine

Manuscrit authentique du traducteur (de latin en langue française) Julien Offray de la Mettrie, docteur en medecine, comme base pour la première impression du livre en 1740. Volume I (Physiologie) complet.

Manuscrit destiné à l'imprimeur Huart, libraire-imprimeur de Monseigneur le Dauphin, à la Justice - A Paris

Plein vélin avec étiquette de titre au dos, tranches mouchetées rouge, manque de vélin au dos sur 10 cm

Le manuscrit contient:

Titre et texte des Institutions de Medecine (physiologie) sur 485 pages, Table des Matières 4 pages
Une Table des Matières additionnelle (références par sujet) thématique non publiée 3 pages

Relié dans ce volume en plus: un fragment inédit de Boerhaave en langue latine: Institutiones Medica - Prolegomena (Prologue): 59 pages en latin, Index prolegomenarum: 6 pages en latin


C (B40c) BOERHAAVE (M. Herman) et METTRIE (M. de la) Institutions de médecine
Livre imprimé (première édition) à Paris chez Huart 1740 sur la base de la traduction de l'original en Latin de Boerhaave par Julien Offray de la Mettrie - voir manuscrit B.

Institutions de Medecine de Mr Herman Boerhaave traduites du latin en françois, par M. de la Mettrie, Docteur en Médecine, Tome Premier (aucune traduction du Tome Second a été publié avant la seconde édition en 1743 - voir D plus bas), à Paris, Rue St. Jacques, chez Huart , Libraire Imprimeur de Monseigneur le Dauphin à la Justice - et Briasson, Libraire, à la Science, MDCCXL (1740)

Collationné complet (OCLC 29154012 - tome premier): 1f (faux titre), 1 f (portrait de Herman Boerhaave), 1f (Titre), VI ff, V ff, pp 1 - 476, 2 ff blanches

Reliure plein veau d'origine avec titre et dorures au dos, gardes marbrées, tranches rouges, coiffes légèrement émoussées, sinon solide et complet. Papier très frais, ancienne écriture sur la page de titre.

D (B40d) BOERHAAVE (M. Herman) et METTRIE (M. de la) Institutions de médecine avec un commentaire par M. Offray de la Mettrie
Trois livres imprimés (seconde édition) à Paris chez Huart 1743 sur la base de la traduction de l'original en Latin de Boerhaave par Julien Offray de la Mettrie - voir manuscrit B et enrichi par des commentaires de Julien Offray de la Mettrie..

Institutions de Medecine de Mr Herman Boerhaave traduites du latin en françois, par M. de la Mettrie, Docteur en Médecine, Tomes 1, 2 et 3, à Paris, Rue St. Jacques, chez Huart , Libraire Imprimeur de Monseigneur le Dauphin à la Justice - et Briasson, Libraire, à la Science, MDCCXLIII (1743)

Collationnés complets (OCLC 491545822 - tomes 1, 2 et 3 de 8) : ([24], 513, [2, 1 bl.] ; [2], 526, [2 bl.] ; [2], 508

Reliures plein veau d'origine, dos à 5 nerfs, avec titre et dorures au dos, gardes marbrées, tranches mouchetées rouges, coiffes et coins légèrement émoussées, sinon solide et complet. Papier très frais, quelques anciennes écritures sur deux pages de garde.

Herman Boerhaave, né le 31 décembre 1668 à Voorhout près de Leyde, mort le 23 septembre 1738 à Leyde, est un botaniste, médecin et humaniste hollandais. Herman Boerhaave est considéré comme le fondateur de l'hôpital académique moderne et de la médecine clinique, fondée sur l'observation attentive du corps des patients. Sa renommée parmi ses contemporains est immense : lorsque Pierre le Grand vient dans les Pays-Bas en 1715, il assiste à ses cours. De fait, son enseignement pratique, exposé à partir du cas des malades d'un hôpital d'une douzaine de lits à Leyde, est suivi par des étudiants venus de toute l'Europe, élèves qui diffuseront ses pratiques en retour dans les grandes villes européennes : c'est le cas du Suisse Albrecht von Haller à Göttingen ou de Gerard Van Swieten à Vienne, à la demande de l'impératrice Marie-Thérèse. Après avoir préconisé à son début la méthode d'Hippocrate, il s'en écarta peu à peu et joignit à la philosophie toute vitaliste du médecin grec des explications chimiques et mécaniques qui furent contestées ; cependant, il a fait en chimie, une foule d'observations exactes et a réussi à décomposer le sang, le lait et tous les fluides animaux. Il a décrit le premier le syndrome de Boerhaave.

Julien Offray de la Mettrie, né à Saint-Malo le 12 décembre 1709 fait ses humanités au collège de Coutances. Destiné par son père à embrasser la carrière ecclésiastique, il suit les cours de logique de l’abbé Cordier, un ardent janséniste, au collège du Plessis, mais choisit l’année suivante d’arrêter la théologie pour devenir médecin. En 1728, il obtient le bonnet doctoral à la faculté de Rennes. En 1733, il se rend à Leyde, en Hollande, pour assister aux cours d’Herman Boerhaave et, en 1742, il retourne à Paris, où il obtient le poste de médecin des Gardes-Françaises. Se spécialisant dans les maladies vénériennes, il commence par publier des ouvrages sur des sujets médicaux. Dans son premier ouvrage philosophique L’Histoire naturelle de l’âme (1745). Il y défend des thèses matérialistes, provoquant un scandale qui lui fait perdre sa place de médecin des Gardes-Françaises. Le livre est condamné et brûlé publiquement par arrêt du Parlement en 1746. La Mettrie retourne à Leyde où il finit ses études, et y développe ses idées avec plus de vigueur et d’une façon plus complète, dans L’Homme Machine (1747). À ce moment, l’animosité envers lui est telle qu’il est forcé de quitter Leyde. Il est alors accueilli par Frédéric II de Prusse à Berlin, qui lui permet non seulement d’exercer en tant que médecin, mais lui obtient également un poste à l’Académie de Berlin. En 1748, il devient membre de l'Académie royale des sciences et des lettres de Berlin. Il meurt le 11 novembre 1751 à Potsdam.

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