Édition originale, d'un des romans les plus célèbres du XVIIIe siècle. " ...probablement le roman épistolaire le plus habilement conçu jamais écrit" . Un des très rares exemplaires du tirage I, qui présente bien toutes les caractéristiques mentionnées par Max Brun entre autres: - titre : dans la citation, le mot „tems” est écrit sans p. Le fleuron est composé de branches horizontales formant deux sortes de lyres accolées par leurs bases. - Avertissement / De l’Editeur : De la page 3 non chiffrée à la page 6 chiffrée. Page 3 : Bandeau dont le cadre comprend 6 crans. Le sujet représente un paysage composé d’un lac. A gauche, sur une lagune, une maison et un arbre. A droite également sur une lagune une ferme munie d’une tour. Page 6 : Cul-de-lampe de grande surface. Au centre, une tête dans une couronne de laurier environnée de guirlandes. Les tirages A, B et C ont été imprimés consécutivement et ce n'est qu'à partir du tirage D que des différences notables apparaissent. cf Bibliographie des éditions des Liaisons Dangereuses portant le millésime 1782' in 'Le Livre et l'Estampe', 1963, n°33 Complet des 4 parties en 2 volumes de 171-161 + 155-176 pp. Reliures d'époque en demi-veau havane marbré à coins, dos lisse orné de deux pièces en cuir indiquant titre et tomaison. Etat : reliures usagées, manques aux coiffes, frottements, premier mors fendu au tome 2. Intérieurs jaunis, rousseurs (bonne lisibilité du texte). Etat raisonnable. Roman épistolaire conçu comme une tragédie classique dont le succès foudroyant entraîna de nombreuses rééditions pour répondre à la demande du public. Dans le même temps, son auteur fut mis à l'index et menacé dans sa carrière militaire, conséquence du scandale que provoqua son livre. Dans sa passionnante préface à la réédition des Liaisons dans la collection de la Pléiade, Catriona Seth écrit « une réaction immédiate témoigne de la reconnaissance du public qui y voit un écrit exceptionnel, alors même que la plupart des journalistes reste silencieux. Tout le monde - ou presque – lit l’ouvrage, même si certains feignent pat décence de n’avoir fait que le parcourir ». La reine Marie-Antoinette eut entre les mains ce roman « dangereux, satanique, mauvais, noir, atroce, méchant, immoral, scandaleux, condamnable, terrible, infime, corrosif, pernicieux, mais aussi admirable, moral, intelligent, original, chaînant, spirituel, étonnant, plein d’intérêt, bien écrit, utile », comme on le décrivit en 1782. AUTEUR : Pierre-Antoine-François Choderlos de Laclos TITRE : Les Liaisons dangereuses, ou Lettres recueillies dans une société, & publiées pour l'instruction de quelques autres. EDITEUR : Amsterdam, Et se trouve à Paris, Chez Durand Neveu, 1782. in-12 (19 x 11 cm) ; 171-161 + 155-176 pp. Sujet: Rare Edition Originale Les Liaisons dangereuses de Laclos 1782 Tirage I