Rare édition de ce recueil dans lequel l'auteur partage des informations sur les Grades, les Devoirs de l'Ambassadeur, le Catéchisme des Compagnons, la Préparation d'un Candidat, etc... Cette édition comprend les 2 planches hors-texte repliées qui présentent la "Deuxième Réception" et la "Troisième Réception". Elle est bien complète de ses trois parties. D'après Caillet, la troisième partie se rencontre rarement. 3 parties en un volume in-16 (14 x 8,5 cm), publié en 1787 à Philadelphie, chez Philarèthe [Paris]. Reliure en basane fauve marbrée de l'époque. Dos lisse orné à la grotesque. 2 planches hors-texte repliées. 128pp. ; 148pp. ; (3)pp. (les pp. 109 à 120 sont reliées par erreur entre les pp. 132 et 133) ; 142pp., (1) f. Coiffes arasées, pièce de titre arrachée, usures au dos (voir photos). Coins émoussés. Reliure très usagée. "Recueil précieux de la Maçonnerie adonhiramite. [À la suite] : La vraie Maçonnerie d'adoption." Et un "Recueil de couplets, romances, hymnes et cantiques maçonniques.". Fesch, 720, 721, 723 ; Caillot, 4849, 4850. -> Première partie : Contenant les catéchismes des quatre premiers grades, et l'ouverture et clôture des différentes loges, l'instruction de la table, les santés générales et particulières..., -> Seconde partie : Contenant les trois points de la Maçonnerie écossoise, le chevalier de l'Orient, et le vrai Rose-Croix... dédié aux maçons instruits. Par un chevalier, de tous les Ordres maçonniques. -> Troisième partie : Précédée de quelques Réflexions sur les Loges irrégulières & sur la Société civile, avec des notes critiques et Philosophiques : et suivie de Cantiques Maçonniques. Dédiée aux Dames. C'est un précieux témoignage (troisième partie) qui permet de comprendre la franc-maçonnerie féminine des origines et de constater qu’elle était codifiée avec sérieux, ne serait-ce que par sa manière d’ouvrir et de fermer les travaux des loges d’adoption. Ce code de la Maçonnerie d’Adoption « montre une franc-maçonnerie féminine structurée avec un rituel et un symbolisme élaborés qui attestent d’une volonté de travailler sérieusement » (Françoise Moreillon). Envoi très soigné.