[Est proposé 60 € en Espagne] Luis Fris Ducos Historia del Judio errante Dedicada al Sereníssimo Sr. Infante D. Carlos María Isidro de Borbon por su autor. Madrid, D. M. de Burgos, 1819. [6 éditions] Format : in-8°, 9,5 x 14,9 cm. Reliure de l'époque, pleine basane brune racinée, dos lisse orné de filets et de fleurons dorés, bandeaux et macarons dorés, titre doré sur pièce de maroquin bordeaux, ex-libris manuscrit. Nombre de pages : [4f.]-xv-573p.-[1f.] / (8, XVI, 573, (1 p. blanc), (2 pp., catalogue de l'éditeur). Poids : 315 g. État : tunnel de vers au mors du 1e plat, 3 coins frottés, sinon bel exemplaire. [ Bueno., pasta española algo rozada, tejuelo, hierros dorados en lomo. Etiqueta de biblioteca en contraplano, firmas en portadilla, ex libris de tampón en portada, papel tostado; índice manuscrito añadido al final de la obra.] Voir photos. Luis Fris Ducos, prêtre catholique émigré de France et apparemment installé à Madrid depuis la fin du XVIIIe siècle, était recteur et administrateur de l'église royale et de l'hôpital de San Luis de los Franceses (à l'époque et depuis sa fondation située dans la rue de las Tres Cruces dans la capitale), commissaire du Saint-Office de l'Inquisition et vicaire général de l'armée du duc d'Angoulême lorsqu'il entra en Espagne au XVIIIe siècle. 1823 pour rétablir Ferdinand VII dans le gouvernement absolu. Mesonero Romanos raconte que lorsque le 8 mars 1820 – après que la Gaceta de Madrid ait annoncé que Ferdinand VII prêterait serment à la Constitution de 1812 – une foule s'est rassemblée devant le tribunal de l'Inquisition, au numéro 4 de l'actuelle rue Isabel la Católica, avec l'intention de libérer les prisonniers enfermés dans ses cachots sans trouver en eux « âme ou âme qui vive », l'une des rares, sinon la seule, personne emprisonnée dans le bâtiment était Ducos, un « réaliste furieux et mystique exagéré », enfermé dans une petite pièce au rez-de-chaussée. Quelques jours plus tard, cependant, il figurait sur la liste noire que les membres de la Société patriotique des Amis de la Liberté réunis au café Lorencini le 6 avril 1820 acceptèrent d'afficher à la porte du café.