Monographie publiée à l’occasion d’une exposition à la Taka Ishii Gallery à Tokyo en 2007. Préface (en anglais et japonais) de Harald Szeemann. Essai bilingue de Roman Buxbaum. 83 planches imprimées sur papier mat épais. Cartonnage gris avec le titre imprimé en bleu sur la couverture avec obi illustré d'une photographie. Bon état. En tant qu’étudiant de peinture à l’Académie des Arts de Prague, Tichý est rapidement entré en conflit avec le gouvernement communiste et a été forcé d’abandonner ses études et de passer un certain nombre d’années dans les prisons et les hôpitaux psychiatriques. L'une de ses particularités était de fabriquer lui-même ses objectifs et ses appareils photographiques à partir d'objets divers, ponçant par exemple ses lentilles d'objectif avec de la cendre de cigarette et du dentifrice. Ses images montrent le plus souvent des photographies volées de femmes sous des angles et postures sensuels de la vie quotidienne. Il travaille comme un voyeur, dégainant son appareil caché sous son pull, au moment propice, prenant un cliché sans regarder au travers du viseur. Cette méthode explique le style de Tichý, sous-exposé, peu net, à partir de négatifs abîmés.