Ce pot sacré, provenant de la vallée de la Gongola, est destiné à accueillir l’esprit Mbirhlen’nda, qui protège de Shuuta, le dieu des tempêtes, des vents et de la foudre. La main droite tient une petite hache de danse (que portent par ailleurs les jeunes filles qui ont subi le dernier stade des scarifications) ; les losanges sur le cou sont peut-être un rappel des colliers en laiton portés à l’époque, alors que la coiffure en crête est celle qu’arboraient les jeunes après l’initiation qui consacrait leur accession à l’âge adult e. Ces céramiques réalisées par les femmes sont installées dans des enclos sacrés ga’anda avec d’autres récipients et utilisées pour répandre des libations de bière durant les invocations rituelles.