Edition originale de cet important traité de Nollet, son premier sur le sujet paru 3 ans avant son "Recherches sur les Causes particulières des Phénomènes Électriques" ( 1749). Illustrée d’un frontispice gravé sur cuivre, représentant une démonstration dans un cabinet orné d'instruments et de 4 planches dépliantes. Un des meilleurs ouvrages de Nollet (1700-1770) dans lequel il décrit les instruments pouvant produire de l'électricité et la manière de s'en servir, analyse les phénomènes, fait part de ses expériences et interrogations et livre ses " conjectures sur les causes de l'électricité". La première partie est entièrement consacrée à la description des instruments employés dans les expériences électriques, et notamment la machine électrique perfectionnée par l'auteur. Grand scientifique et précurseur dans le domaine de l'électricité à l'époque des Lumières, abbé Nollet (1700-1770) célèbre avec ses démonstrations à Versailles qui rencontrent un tel succès qu’elles deviennent de véritables spectacles. Ces spectacles n'ont pas seulement pour but d’étonner : il s’agit d’apprendre en s’amusant. Nollet (1700-1770) fut le premier, en France, à réaliser des expériences avec la bouteille de Leyde ( ancêtre du condensateur ), séduit par l’expérience, même Louis XV se fait “électriser” à plusieurs reprises dans le cabinet de physique de Versailles. Certains attribuent à ce phénomène des pouvoirs de guérison, ou même des vertus érotiques. Nollet est aussi l'un des premiers à publier la relation existant entre la lumière et les étincelles électriques. À l'instar de son homologue du méridional Bertholon, il traita de l'électricité du corps humain dans l'un de ses premiers ouvrages (publié en 1746). Ses théories sur l'électricité furent, dans l'ensemble, en contradiction avec la plupart des physiciens et philosophes de l'époque, dont Benjamin Franklin Nollet, Abbé Jean Antoine. Essai sur l’électricité des corps Paris, Guérin 1746 In-12 (17 x 10 cm) ; xx-(4)-227pp. un frontispice gravé et quatre planches dépliantes hors-texte. Plein veau marbré de l'époque. Dos à nerfs orné d'une pièce en maroquin rouge foncé et décor de caissons fleuronnés aux fins fers dorés. Bel exemplaire, coiffe de pied arasée , manque de fragments à la coiffe de tête, coins percés. intérieur frais et propre. Très belles planches. Sujet: important Abbé Nollet Essai sur l’électricité des corps 1746