Lot de 5 lettres 4 pages et 15 cartes de visite manuscrites . dont 2 lettres de Tony Révillon, proche de Clemenceau (avec en-tête Chambre des Députés), et 1 lettre de Copé (Affaires Etrangères) issu d'une grande famille de politiques français, deux lettres à identifier (une en italien envoyée à Paris) Les cartes de visite de politiques et littérateurs sont de : - Olivier Comte de La Fayette - Jenny Calemard de La Fayette - Le Baron de Wismes, Membre de la Commission des Amis des Arts - Vicomte de Cais de L'Aymour - Xavier de Cardaillac, avocat et politique - MC Poinsot, secrétaire général de la Revue d'Europe et d'Amérique - Marius Bourrelly, Chevalier de la Couronne de Roumanie, et ancien maire de Saint-Maximin - Adrien Planté, maire d'Orthez - Frédéric Saisset, poète et écrivain - Henri Chantavoine, écrivain - Henri Cachait, Mautauban, Président de la Société Archéologique de Tarn et Garonne - Jacques de Bonnal, correspondant Parlementaire - Jen Tzoulet, Professeur de philosophie Social au Collège de France - Frédéric Ortoli - Camillo Froès , secrétaire général des Amis de Camöens - Frédéric Ortoli, homme de lettres corse et folkloriste distingué Quasi toutes ces personnalités ont un lien avec la Provence de Frédéric Mistral et le Félibrige. Lot mis en vente par libraire en fin d'activité qui a été plusieurs années membre du SLAM (Syndicat national de la librairie Ancienne et Moderne - France) Deux lettres avec en-têtes imprimés : "Chambre des Députés", une lettre datée de 1885 à propos de "notre liste Clemenceau" 4 pages dont une page manuscrite chacune. 13,5 x 10,7 cm Antoine "Tony" Révillon, né le 30 décembre 1832 à Saint-Laurent-lès-Mâcon (Ain) et mort le 11 février 1898 à Paris, est un journaliste, écrivain et homme politique français. Il débute à la Gazette de Paris, puis, en 1881, il devient journaliste dans l'équipe du Radical. Proche lieutenant de Clemenceau, et figurant à ce titre sur le célèbre tableau La Réunion publique au cirque Fernando de Jean-François Raffaëlli, il se porta candidat aux élections du 9 janvier 1881, pour le Conseil municipal de Paris. Aux élections législatives du 21 août suivant, sa candidature fut opposée par l'extrême gauche, dans la 2e circonscription du 20e arrondissement de Paris, à celle de M. Gambetta, député sortant. Le résultat, proclamé le soir même de l'élection, le faisait échouer avec 4119 voix, contre 4900 données à M. Gambetta ; mais lors du recensement général des votes à la préfecture de la Seine, il fut constaté que le député sortant n'avait pas réuni la majorité absolue des votants et qu'un second tour de scrutin était nécessaire. M. Gambetta, élu dans la circonscription du 20e arrondissement, déclara ne pas se représenter, et il eut pour concurrent Léon Sick (d), conseiller municipal. La lutte d'une extrême violence recommença et se termina par l'élection de M. Révillon qui a obtenu 5297 voix, contre 3511 données à son concurrent. Il est réélu en 1885 et 1889 (fin du mandat en 1893). En 1897, il épouse Julie Pigeon, institutrice, avec qui il avait eu un enfant en 1894, le futur député, sénateur et ministre Michel Tony-Révillon.