Aperçus de l'art belge après '45 (2 volumes) T1 : Willem Elias passe en revue - en les replaçant dans un contexte international - les divers mouvements artistiques qui ont vu le jour après 1945. À l'aide de nombreux exemples issus de l'art belge, l'ouvrage permet de mesurer au mieux toute la portée des divers mouvements envisagés. La démarche d'Elias se caractérise parla diversité des approches : elle convoque à la fois la philosophie, l'histoire de l'art, la critique artistique et l'étude des techniques. Elle reflète donc la théorie américaine de l'enseignement artistique ( la DBAE ) selon laquelle l'art ne peut être appréhendé efficacement qu'à partir d'une approche interdisciplinaire. Le livre s'adresse à un large public : il convient tant aux spécialistes désireux de rafraîchir leurs connaissances qu'aux enseignants soucieux de transmettre. T2 : La scène belge est examinée et située dans une perspective internationale et plus spécialement au prisme de la genèse des divers courants artistiques. Les chapitres thématiques se concluent chaque fois par l'analyse d'un ou de plusieurs artistes belges. Ces recensions ne sont pas des endoscopies scientifiques irrécusables, mais des séquences interprétatives. Une oeuvre d'art est en effet un signe ouvert qu'il revient à l'expérience esthétique du spectateur de déterminer. La lecture de ce Tome II ne présuppose nullement la connaissance du Tome I. Le format n'est pas celui du feuilleton. Les chapitres obéissent à une construction autonome et peuvent être lus séparément. Ces ouvrages se prêtent sans mal à une lecture à rebrousse-poil, de la fin au début. Le regard de Willem Elias est adossé à une expérience de longue date du monde de l'art, en qualité de critique d'art, de curateur, d'enseignant, de membre de comités consultatifs ou exécutifs et de théoricien de l'art au registre d'une approche philosophique. Tout cela a convergé en une vision personnelle du mouvement de l'art après 1945. AN AMERICAN CONNECTION-MAGRITTE ET SES AMITIES AMERICAINES A travers cet ouvrage nous découvrons les relations que Magritte a entretenues avec le continent américain. De ses débuts difficiles dans les années 1936 au succès sans cesse croissant jusqu'à l'exposition au Moma en 1965. On y découvre les attentes et l'adaptation de l'artiste belge par rapport au Nouveau Continent. Un focus particulier est fait sur la correspondance qu'il entretint de 1956 à 1966 avec deux collectionneurs singuliers. D'une part Barnet Hodes, avocat de Chicago et d'autre part William Copley, un temps le marchand de Magritte sur la Côte Ouest mais également artiste connu sous le nom de CPLY. Un chapitre, richement illustré de ses peintures, y est consacré. L'ensemble des lettres de Magritte aux deux américains est pour la première fois reproduit ainsi qu'une grande partie des oeuvres dont il est fait mention dans cette correspondance. Un éclairage nouveau et quasi personnel sur ces relations américaines. bel ensemble