Victor Hugo. Les orientales. Paris, Charles Gosselin / Hector Bossange. 1829. In-12. 368 pages. Reliure éditeur en plein maroquin vert à décor orientale avec amphore grecque en cuir et contours dorés sur le premier plat. Bordures des plats en cuir rouge à décor orientalisant avec étoiles, fleurs et figures géométriques. Dos richement orné à cinq nerfs avec filets dorés et riches décors dorés avec incrustations de cuir rouge à motif floral sur les caissons. Dentelle intérieure. Double filet doré sur les coupes. Tranches dorées. Reliure signé de Amand. Rare édition contenant deux préfaces, celle de l'édition originale publiée en janvier 1829 et celle de la seconde édition parue un mois plus tard. Le titre indique “septième édition” mais il s'agit d'une seconde édition camouflée avec mention fictive de septième édition. Frontispice de Louis Boulanger gravé sur acier par Charles Cousin et tiré sur papier de Chine appliqué, titre orné d'une vignette sur bois d'après le même artiste. Reliure superbement travaillée mais, malheureusement avec premier plat et dos passé même si le décor reste toujours aussi somptueux. Intérieur en très bel état Composé de quarante-et-un poèmes dont trente-six datent de 1828, l’ouvrage, très fortement marqué par le philhellénisme ou engouement de l’époque pour la Grèce (Navarin, Enthousiasme, l’Enfant), offre une série de tableaux hauts en couleur de l’Orient méditerranéen. Mais le pittoresque n’épuise pas la richesse du recueil où voisinent les accents guerriers, épiques, érotiques et même intimistes, comme dans le poème conclusif, qui, par son repli mélancolique, annonce les Feuilles d’automne. Ravissant ouvrage en deuxième édition malheureusement avec premier plat et dos passés mais avec un formidable décor en lien avec le texte dans une reliure plein cuir de Amand