La peinture comme extrême-onction – Michel Suret-Canale (2025) Acrylique sur toile — signée en bas au centre Format : 80 x 80 cm (toile montée sur châssis, chassis 3D montant noirs 2 cm de large sans clous peut s'accrocher sans encadrement) Cette œuvre abstraite s’inscrit dans une série initiée par Michel Suret-Canale en 1988, sous le titre volontairement paradoxal : La peinture comme extrême-onction. Il ne s’agit pas ici d’un rapport religieux ou mortuaire, mais d’une expérience sensorielle radicale, où la peinture vient raviver, réveiller, réinjecter de la vie dans les sens. Sans narration, sans anecdote, la toile s’offre comme un espace de jubilation chromatique, un champ vibrant de formes libres et de couleurs pures. Le peintre abandonne la figure pour revenir à l’essentiel : la matière, le rythme, la lumière intérieure. Dans ce geste d’abandon se joue aussi une forme de purification — se “rincer” des torrents d’images, comme il le dit lui-même, pour retrouver la peinture dans sa vérité. Loin de la mimesis décriée par Platon comme une illusion, cette peinture propose une vérité par l’intensité même de l’acte pictural. Elle parle au regard, mais aussi à l’être entier — à la fois contemplation et réconfort, pour amateurs de peinture abstraite ou chercheurs d’un art qui apaise sans tricher. C'est bien sûr aussi un clin d'oeil peut être un peu nostalgique mais sincère à la peinture abstraite des années 50 et à cette époque ou les peintres cherchaient une vérité en peinture, (Bissière, Fautrier, Wols, pour ne citer qu'eux) ce qui n'est plus le cas à notre époque postmoderne désabusée voire cynique. • Œuvre unique • Signée “Suret-Canale 2025” • Châssis 80 x 80 cm prêt à accrocher • Envoi protégé avec certificat, biographie et lettre manuscrite de l’artiste ⸻