Rarissimes ouvrages, provenance, Bibliothèque de Marc Meneau. Marin, François : Les dons de Comus, ou l'art de la cuisine réduit en pratique : Paris, chez L. Cellot, Imprimeur-Libraire, rue § vis-à-vis les Grands Augustins, la troisième porte-cochère à gauche par le Quai, 1775. Nouvelle édition, Revue, corrigée et augmentée par l'Auteur. 3/3 (complet en 3 tomes reliés d'époque). XLVIII – 430 – (2) – (1) – 424 – (1) – 472 pp., 17,5x10cm. Avec bandeaux, culs-de-lampe, vignettes, bien complet de sa gravure en frontispice du TI , Avis sur cette nouvelle édition, Préface ou discours préliminaire, tables des matières, réf. Vicaire 284-285. Reliure (éditeur, époque) en cuir de veau blond marbré, dos à 5 nerfs guillochés, fleurons dorés dans les caissons, pièce de titre et de tomaison en cuir de maroquin rouge et vert. Filets dorés sur les coupes, toutes tranches rouges. Frottements, usure d'usage (sans gravité) sur coins (émoussés) et bordures. Usure d'usage (sans gravité) en tête et queue de dos, mors un peu fendus (sans gravité), léger petit accroc du cuir en tête d'un dos ainsi qu'un fente du cuir (sans gravité) sur sa longueur. Intérieur satisfaisant, ex-libris en vignette collée (voir photo). Gardes décorées. François Marin fut Maître d’Hôtel du Maréchal de Rohan-Soubise. Il fut “actif” entre 1739 et 1750. Le première édition de cet ouvrage date de 1739 et ne comportait qu’un seul tome. C’est à partir de l’édition de 1742 qu’il y en eu 3 tomes ! La très importante “préface ou discours préliminaire” est la même que celle de l’édition de 1750. Ce traité de cuisine est l’un des plus important de XVIIIe siècle avec presque 2300 recettes différentes ! L’invention de ce grand chef fut le remplacement des “grands fonds” par des jus ce qui allégeait considérablement les recettes, une sorte de “nouvelle cuisine” deux cent ans avant “la nouvelle cuisine allégée” de Michel Guérard . EXTREMEMENT RARE. Trés agréable ensemble de reliures qui ont bien traversées le temps, exemplaire extrêmement rare surtout complet et dans cet état car ces ouvrages étaient avant tout des ouvrages de travail et trés consultés.