En Égypte antique, le terme d’ostracon (au pluriel ostraca) est appliqué à des éclats de calcaire ou des fragments de poterie sur lesquels le scribe, ou l'apprenti scribe, inscrivait un texte ou faisait un dessin rapide en y appliquant de l’encre à l’aide d’un roseau taillé appelé : calame. La pratique de l'ostracon permettait de trouver un support d'écriture bon marché, surtout utilisée pour des usages éphémères de l'écriture : vote, brouillon, aide-mémoire, rapport administratif, militaire, pour un usage ludique, parfois religieux, parfois littéraire. Par leur découverte ils nous permettent, alors de pénétrer le quotidien des habitants de l'Antiquité. Je vous propose un ostraca inscrit sur tesson de poterie,d'une lettre en écriture Copte : Les plus anciens documents écrits Egyptiens qui subsistent, date de 4000 ans Avant J.C. Durant cette longue période, la langue a subi plusieurs transformations et considérablement évolué. L’Égyptien employait dès l’Ancien empire vers 2500 ans Av J.C. ,le hiéroglyphes, écriture monumentale ainsi que le hiératique, sa forme cursive, sur les supports tel que le papyrus… Le démotique, forme encore plus cursive, apparaît dès la basse Epoque, soit 600 Av. J.C. Le copte, dernier stade de cette évolution, est l’égyptien tel qu’il se parlait dès le I / II siècle de notre ère Il est positionné sur support aisément extractible et repositionnable. Cet ostracon est issu d’un lot de 7 Ostraca, vendu aux enchères Française : Collection d’un égyptophile* par succession *(Mrl. O.T. Enseignant d’histoire puis expert en archéologie égyptienne (auteur de différents ouvrages) Dans ce dit lot, 3 de ces Ostraca sont cités, publiés sous la référence O.D. CORTEGGIANI., dans plusieurs ouvrages scientifiques : -C.R.I.P.E.L. 6 - B. MENU (1981).J.N.E.S. 45 - R. JASNOW (1986).ENCHORIA 27 J.R. QUACK (2001) -CHICAGO DEMOTIC DICTIONNARY.-Demotisches Namenbugh - (Une partie de la vente semble provenir de la succession de l’égyptologue Français : Jean pierre CORTEGGIANI. Rappelons sa brillante carrière, membre de l’Institut français d’archéologie Orientale, auteur de nombreux ouvrages, et à qui nous devons notamment, la redécouverte du phare d’Alexandrie.) Un livret comportant une analyse de cet artefact, l’acquisition, provenance, parcours de l’égyptophile, carrière de l’égyptologue, essai de lecture, archives comparatives et, relevé de dictionnaire, sera remis à l’acquéreur