David Roberts R.A/Louis Haghe/George Croly - The Holy Land - 1889






Titulaire d’une maîtrise en bibliographie, avec sept années d’expérience spécialisée dans les incunables et les manuscrits arabes.
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The Holy Land par David Roberts R.A., gravures par Louis Haghe et texte par George Croly, première édition dans ce format en 1889, reliure rigide, 300 pages, dimensions 32 cm sur 25 cm, en très bon état.
Description fournie par le vendeur
Le CHEF-D'ŒUVRE des illustrations de Terre Sainte !!!
« LA TERRE SAINTE », d'après des lithographies de Louis Haghe, tirées de dessins originaux de David Roberts, R.A., avec des descriptions historiques du révérend George Croly. Il s'agit de la première édition en un seul volume, publiée par Cassell, Petter, Galpin & Co en 1889. L'ouvrage est divisé en trois parties : la première, Jérusalem et la Galilée ; la deuxième, le Jourdain et Bethléem ; et la troisième, l'Idumée et Pétra. Il comprend 120 planches lithographiques teintées sépia : 42 dans la première partie, 42 dans la deuxième et 36 dans la troisième.
Reliure cartonnée turquoise, ornée d'une grande image et d'un titre dorés sur le premier plat. Illustration noire et titre doré au dos. Plats aux bords chanfreinés, coins légèrement usés. Gardes noires, la première portant l'ex-libris de F. G. B. Witts. Tranches dorées. Serpentin protégeant le frontispice, légèrement roussidé, ainsi que la page de titre de la première partie. Quelques très légères rousseurs éparses. Illustrations en excellent état ! Malheureusement, comme souvent, la colle à la gutta-percha d'origine a disparu, et presque toutes les pages sont détachées. L'ouvrage est par ailleurs en très bon état. Les parties I et II sont reliées : 85 pages de texte + planches ; la partie III : 36 pages + planches.
L'œuvre de Roberts « constitua l'apogée de la lithographie colorée » (Abbey, Voyage). La première édition in-quarto fut publiée par Day & Son en 1855-1856. David Roberts (1796-1864) jouit d'une grande popularité de son vivant pour ses vues d'Europe, mais son plus grand succès fut sans conteste La Terre sainte, sur laquelle repose l'appréciation moderne de son œuvre. En août 1838, il arriva à Alexandrie pour entreprendre un projet soigneusement préparé. Il aurait été le premier Européen à bénéficier d'un accès illimité aux mosquées du Caire, à condition de ne pas les profaner en utilisant des pinceaux en soies de porc. Quittant Le Caire, il remonta le Nil pour immortaliser les monuments représentés dans la partie de l'ouvrage consacrée à l'Égypte et à la Nubie, se rendant jusqu'à Wadi Halfa et la deuxième cataracte. À l'époque de la publication, ce sont ces vues qui suscitèrent le plus grand enthousiasme. À son retour au Caire, Roberts forma un groupe comprenant John Kinnear, qui laissa son propre récit du voyage qui suivit, du Caire à Pétra et Damas, en 1839. Le groupe adopta des vêtements arabes et partit avec plus de vingt chameaux et une garde indigène. Leur route vers Pétra les mena par le mont Sinaï, le monastère Sainte-Catherine et Aqaba. Le séjour à Pétra (ou Idumée) fut pour Roberts l'un des moments forts de son voyage. Seuls des troubles avec les tribus locales l'obligèrent à poursuivre sa route vers Hébron. De là, des rumeurs de peste à Jérusalem l'obligèrent à faire un détour par Gaza, Askalon et Jaffa avant de pouvoir entrer en toute sécurité dans la Ville sainte. Il visita également Jéricho, le lac de Tibériade et d'autres sites bibliques. L'itinéraire est facilement traçable, car chaque planche de l'ouvrage est datée avec précision. Enfin, Roberts gagna la Méditerranée en passant par Naplouse et Nazareth, puis visita les villes côtières de Tyr, Sidon et Acre. Baalbek fut le dernier objectif atteint avant qu'une fièvre intermittente et la dégradation de la situation politique ne le contraignent à renoncer à l'espoir d'atteindre Damas et Palmyre. Roberts se rendit alors à Beyrouth. Il avait néanmoins accompli suffisamment de choses pour être nommé membre de la Royal Academy à son retour en Angleterre.
Un cadeau de Noël parfait.
Le CHEF-D'ŒUVRE des illustrations de Terre Sainte !!!
« LA TERRE SAINTE », d'après des lithographies de Louis Haghe, tirées de dessins originaux de David Roberts, R.A., avec des descriptions historiques du révérend George Croly. Il s'agit de la première édition en un seul volume, publiée par Cassell, Petter, Galpin & Co en 1889. L'ouvrage est divisé en trois parties : la première, Jérusalem et la Galilée ; la deuxième, le Jourdain et Bethléem ; et la troisième, l'Idumée et Pétra. Il comprend 120 planches lithographiques teintées sépia : 42 dans la première partie, 42 dans la deuxième et 36 dans la troisième.
Reliure cartonnée turquoise, ornée d'une grande image et d'un titre dorés sur le premier plat. Illustration noire et titre doré au dos. Plats aux bords chanfreinés, coins légèrement usés. Gardes noires, la première portant l'ex-libris de F. G. B. Witts. Tranches dorées. Serpentin protégeant le frontispice, légèrement roussidé, ainsi que la page de titre de la première partie. Quelques très légères rousseurs éparses. Illustrations en excellent état ! Malheureusement, comme souvent, la colle à la gutta-percha d'origine a disparu, et presque toutes les pages sont détachées. L'ouvrage est par ailleurs en très bon état. Les parties I et II sont reliées : 85 pages de texte + planches ; la partie III : 36 pages + planches.
L'œuvre de Roberts « constitua l'apogée de la lithographie colorée » (Abbey, Voyage). La première édition in-quarto fut publiée par Day & Son en 1855-1856. David Roberts (1796-1864) jouit d'une grande popularité de son vivant pour ses vues d'Europe, mais son plus grand succès fut sans conteste La Terre sainte, sur laquelle repose l'appréciation moderne de son œuvre. En août 1838, il arriva à Alexandrie pour entreprendre un projet soigneusement préparé. Il aurait été le premier Européen à bénéficier d'un accès illimité aux mosquées du Caire, à condition de ne pas les profaner en utilisant des pinceaux en soies de porc. Quittant Le Caire, il remonta le Nil pour immortaliser les monuments représentés dans la partie de l'ouvrage consacrée à l'Égypte et à la Nubie, se rendant jusqu'à Wadi Halfa et la deuxième cataracte. À l'époque de la publication, ce sont ces vues qui suscitèrent le plus grand enthousiasme. À son retour au Caire, Roberts forma un groupe comprenant John Kinnear, qui laissa son propre récit du voyage qui suivit, du Caire à Pétra et Damas, en 1839. Le groupe adopta des vêtements arabes et partit avec plus de vingt chameaux et une garde indigène. Leur route vers Pétra les mena par le mont Sinaï, le monastère Sainte-Catherine et Aqaba. Le séjour à Pétra (ou Idumée) fut pour Roberts l'un des moments forts de son voyage. Seuls des troubles avec les tribus locales l'obligèrent à poursuivre sa route vers Hébron. De là, des rumeurs de peste à Jérusalem l'obligèrent à faire un détour par Gaza, Askalon et Jaffa avant de pouvoir entrer en toute sécurité dans la Ville sainte. Il visita également Jéricho, le lac de Tibériade et d'autres sites bibliques. L'itinéraire est facilement traçable, car chaque planche de l'ouvrage est datée avec précision. Enfin, Roberts gagna la Méditerranée en passant par Naplouse et Nazareth, puis visita les villes côtières de Tyr, Sidon et Acre. Baalbek fut le dernier objectif atteint avant qu'une fièvre intermittente et la dégradation de la situation politique ne le contraignent à renoncer à l'espoir d'atteindre Damas et Palmyre. Roberts se rendit alors à Beyrouth. Il avait néanmoins accompli suffisamment de choses pour être nommé membre de la Royal Academy à son retour en Angleterre.
Un cadeau de Noël parfait.
