2 éditions rares de Franz Hellens sur Valery Larbaud - 1963





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Deux éditions rares de Franz Hellens sur Valery Larbaud, Liège 1972 et Liège Dynamo 1963, tirages originaux limités à 51 exemplaires, dont 10 sur Hollande et 40 sur vélin blanc.
Description fournie par le vendeur
Rarissime
Larbaud (V.)
Les Balances du traducteur. Hellens (F.) Première rencontre avec Valery Larbaud.
Liège, 1972, Aelberts, in-12 br.
Édition originale tirée à 51 exemplaires. Un des 10 exemplaires sur Hollande.
Larbaud (V.)
Apologie de la Linotype de Ramon Gomez de la Serna. Traduit de l'espagnol par V. Larbaud. Présenté par F. Helles
Liège édition. Dynamo (1963) in-12 br.
Original edition. Limited print run of 51 copies. One of 40 copies on white vellum.
Condition : excellent / comme neuf.
Suivi et traçabilité.
Emballage professionnel
Envoi assuré.
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Valery Larbaud est un écrivain français, poète, romancier, essayiste et traducteur, né le 29 août 1881 à Vichy, ville où il est mort le 2 février 1957.
Il a également écrit sous les pseudonymes : A.-O. Barnabooth, L. Hagiosy, X. M. Tourmier de Zamble.
Valery Larbaud est l'unique enfant du pharmacien Nicolas Larbaud, propriétaire de la source Vichy Saint-Yorre (cinquante-neuf ans à la naissance de son fils) et d’Isabelle Bureau des Étivaux (trente-huit ans), fille d’un avocat et militant républicain de Gannat dont Nicolas Larbaud est un client et dont son fils reprend le prénom. Il n’a que huit ans lorsque son père meurt en 1889, à Vichy, à l’âge de soixante-sept ans.
Raised by his mother and aunt, he developed a passion for literature. In 1895, he traveled to the Mediterranean coast, and his imagination remained imbued with these landscapes. The young man obtained his baccalaureate in July 1898 at the age of seventeen, followed by his bachelor's degree in arts in 1908.
La fortune paternelle lui assure une vie aisée qui lui permet de parcourir l’Europe à grands frais. Paquebots de luxe, Orient-Express, Valery Larbaud mène la vie d’un dandy, fréquente Montpellier l’hiver et se rend dans les multiples stations thermales pour soigner une santé fragile dès ses jeunes années. Quand il revient à Vichy, il reçoit ses amis, Charles-Louis Philippe, André Gide, Léon-Paul Fargue et G. Jean-Aubry qui sera son biographe.
Souffrant d'une attaque cérébrale en 1935 qui le laisse avec une hémiplégie droite et une aphasie, il passe les vingt-deux dernières années de sa vie, cloué dans un fauteuil, incapable de prononcer une autre phrase que : « Bonsoir les choses d'ici-bas. » Il sera durant ces années soigné avec dévouement par le professeur Théophile Alajouanine, spécialiste des aphasies, qui devient son ami et écrit sa biographie.
En 1950, il rejoint l'Association des amis de Robert Brasillach.
Grand lecteur, grand traducteur, il s'était entouré de livres qu'il avait fait relier selon leurs langues : les romans anglais en bleu, les espagnols en rouge, etc.
Having spent his entire fortune, he had to sell his properties and his library of fifteen thousand volumes in 1948, in life annuity, to the city of Vichy.
Il y meurt en 1957, sans descendance. Il est inhumé au cimetière des Bartins.
Franz Hellens est le pseudonyme de Frédéric Van Ermengem, né le 8 septembre 1881 à Bruxelles et mort le 20 janvier 1972 dans la même ville. Il est un romancier, poète, essayiste et critique d'art belge.
Franz Hellens est le fils du bactériologiste Émile van Ermengem (1851-1932). Jusqu'à ses 12 ans, il vit dans la propriété de ses parents à Wetteren, près de Gand. Il entre au collège jésuite Sainte-Barbe de Gand. Ensuite, il étudie le droit. Il obtient la licence, puis, en 1905, le doctorat. N'aimant pas la profession d'avocat, il devient stagiaire à la Bibliothèque Royale, puis à la Bibliothèque du Parlement, où il devient ensuite bibliothécaire en chef.
En 1907, il épouse Marguerite Nyst (1888-1958), fille de l’homme de lettres Ray Nyst.
Il a vécu à Paris de 1947 à 1971.
Influencé par Edgar Poe, il est reconnu comme l’un des principaux représentants de la littérature fantastique en Belgique. Mais il fut aussi l’infatigable animateur des Lettres belges, notamment de la revue initialement appelée Signaux de France et de Belgique, puis Le Disque vert (1922-1941). C’est lui qui découvrit Henri Michaux, avant que Jean Paulhan ne prenne le relais. Michaux fit d’ailleurs partie du comité de rédaction de la revue Le Disque vert de 1923 à 1925, y publiant de nombreux premiers écrits, dont certains seront repris dans Qui je fus. La revue réapparaîtra de 1952 à 1954, sous la co-direction de Franz Hellens et René de Solier. Michaux était très admiratif de Hellens, et surtout de son roman Mélusine (1920), écrivant notamment : « Poète, romancier, écrivain — son œuvre est d’une diversité rare — il a écrit de tant de façons — on renonce souvent à le trouver [...] Une imagination telle qu’il n’y en a guère de semblable ; elle part de zéro et court à l’infini. »
L’Académie française lui a décerné le prix d’Académie en 1943, le prix pour une œuvre écrite en langue française par un étranger en 1958, et le prix du rayonnement de la langue et de la littérature françaises en 1971. (cf. Wikipédia)
Rarissime
Larbaud (V.)
Les Balances du traducteur. Hellens (F.) Première rencontre avec Valery Larbaud.
Liège, 1972, Aelberts, in-12 br.
Édition originale tirée à 51 exemplaires. Un des 10 exemplaires sur Hollande.
Larbaud (V.)
Apologie de la Linotype de Ramon Gomez de la Serna. Traduit de l'espagnol par V. Larbaud. Présenté par F. Helles
Liège édition. Dynamo (1963) in-12 br.
Original edition. Limited print run of 51 copies. One of 40 copies on white vellum.
Condition : excellent / comme neuf.
Suivi et traçabilité.
Emballage professionnel
Envoi assuré.
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Valery Larbaud est un écrivain français, poète, romancier, essayiste et traducteur, né le 29 août 1881 à Vichy, ville où il est mort le 2 février 1957.
Il a également écrit sous les pseudonymes : A.-O. Barnabooth, L. Hagiosy, X. M. Tourmier de Zamble.
Valery Larbaud est l'unique enfant du pharmacien Nicolas Larbaud, propriétaire de la source Vichy Saint-Yorre (cinquante-neuf ans à la naissance de son fils) et d’Isabelle Bureau des Étivaux (trente-huit ans), fille d’un avocat et militant républicain de Gannat dont Nicolas Larbaud est un client et dont son fils reprend le prénom. Il n’a que huit ans lorsque son père meurt en 1889, à Vichy, à l’âge de soixante-sept ans.
Raised by his mother and aunt, he developed a passion for literature. In 1895, he traveled to the Mediterranean coast, and his imagination remained imbued with these landscapes. The young man obtained his baccalaureate in July 1898 at the age of seventeen, followed by his bachelor's degree in arts in 1908.
La fortune paternelle lui assure une vie aisée qui lui permet de parcourir l’Europe à grands frais. Paquebots de luxe, Orient-Express, Valery Larbaud mène la vie d’un dandy, fréquente Montpellier l’hiver et se rend dans les multiples stations thermales pour soigner une santé fragile dès ses jeunes années. Quand il revient à Vichy, il reçoit ses amis, Charles-Louis Philippe, André Gide, Léon-Paul Fargue et G. Jean-Aubry qui sera son biographe.
Souffrant d'une attaque cérébrale en 1935 qui le laisse avec une hémiplégie droite et une aphasie, il passe les vingt-deux dernières années de sa vie, cloué dans un fauteuil, incapable de prononcer une autre phrase que : « Bonsoir les choses d'ici-bas. » Il sera durant ces années soigné avec dévouement par le professeur Théophile Alajouanine, spécialiste des aphasies, qui devient son ami et écrit sa biographie.
En 1950, il rejoint l'Association des amis de Robert Brasillach.
Grand lecteur, grand traducteur, il s'était entouré de livres qu'il avait fait relier selon leurs langues : les romans anglais en bleu, les espagnols en rouge, etc.
Having spent his entire fortune, he had to sell his properties and his library of fifteen thousand volumes in 1948, in life annuity, to the city of Vichy.
Il y meurt en 1957, sans descendance. Il est inhumé au cimetière des Bartins.
Franz Hellens est le pseudonyme de Frédéric Van Ermengem, né le 8 septembre 1881 à Bruxelles et mort le 20 janvier 1972 dans la même ville. Il est un romancier, poète, essayiste et critique d'art belge.
Franz Hellens est le fils du bactériologiste Émile van Ermengem (1851-1932). Jusqu'à ses 12 ans, il vit dans la propriété de ses parents à Wetteren, près de Gand. Il entre au collège jésuite Sainte-Barbe de Gand. Ensuite, il étudie le droit. Il obtient la licence, puis, en 1905, le doctorat. N'aimant pas la profession d'avocat, il devient stagiaire à la Bibliothèque Royale, puis à la Bibliothèque du Parlement, où il devient ensuite bibliothécaire en chef.
En 1907, il épouse Marguerite Nyst (1888-1958), fille de l’homme de lettres Ray Nyst.
Il a vécu à Paris de 1947 à 1971.
Influencé par Edgar Poe, il est reconnu comme l’un des principaux représentants de la littérature fantastique en Belgique. Mais il fut aussi l’infatigable animateur des Lettres belges, notamment de la revue initialement appelée Signaux de France et de Belgique, puis Le Disque vert (1922-1941). C’est lui qui découvrit Henri Michaux, avant que Jean Paulhan ne prenne le relais. Michaux fit d’ailleurs partie du comité de rédaction de la revue Le Disque vert de 1923 à 1925, y publiant de nombreux premiers écrits, dont certains seront repris dans Qui je fus. La revue réapparaîtra de 1952 à 1954, sous la co-direction de Franz Hellens et René de Solier. Michaux était très admiratif de Hellens, et surtout de son roman Mélusine (1920), écrivant notamment : « Poète, romancier, écrivain — son œuvre est d’une diversité rare — il a écrit de tant de façons — on renonce souvent à le trouver [...] Une imagination telle qu’il n’y en a guère de semblable ; elle part de zéro et court à l’infini. »
L’Académie française lui a décerné le prix d’Académie en 1943, le prix pour une œuvre écrite en langue française par un étranger en 1958, et le prix du rayonnement de la langue et de la littérature françaises en 1971. (cf. Wikipédia)

