École italienne (XVII) - Pietà

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Michaela Scharnreithner
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Description fournie par le vendeur

Titre

L'étreinte sacrée : lamentation du Christ / compassion de la Vierge Marie (Type iconographique du Mater Amabilis ou de la Pietà)

Objet

Peinture à l'huile sur toile, tendue sur toile doublée, encadrée dans un cadre en relief antique arrondi. Dimensions : environ 50 cm x 69 cm, dimensions mesurées avec l'application de mesure de l'iPhone Apple et pouvant légèrement varier.

Espace germanophone, en particulier Autriche ou Nord de l'Italie/Sud-Tyrol. Datation : vers 1600–1630. Non signé.

représentation

Le tableau montre, dans une composition intime et sombre, deux figures étroitement enlacées : Jésus-Christ (le défunt) et Marie, sa mère (la mourante).

Christ : il est représenté en position couchée, allongé sur un linceul blanc ou un suaire. Son torse est nu, seul un pagne entoure ses hanches. La physionomie du corps, notamment la musculature et la teinte légèrement cendrée de la peau, reflètent les épreuves de la Passion. Sa tête repose dans le pli du bras de Marie, ses yeux sont fermés, ce qui signale sa mort.

Maria : La Mère de Dieu porte un vêtement sombre, d'un rouge profond (symbolisant la passion et l'amour maternel) et un voile sombre. Elle est ornée d'un simple nimbe (auréole). Sa posture est empreinte d'une douceur profonde mais maîtrisée, mêlée de tristesse. L'étreinte de la tête de son fils de cette manière intensifie le motif de la douleur maternelle (Mater Dolorosa) vers la Mater Amabilis (mère aimante) au-delà de la mort.

Dans la partie supérieure de l'image, des nuages dramatiques dominent. Une apparition céleste est identifiable : deux bandes lumineuses et fluides, tenues par une silhouette sombre (possiblement un ange ou une présence symbolique). Sur l'une de ces bandes se trouve un cartouche d'inscription à peine lisible, qui, dans le contexte d'une lamentation, pourrait contenir les initiales I.N.R.I. ou un vers latin tiré de l'histoire de la Passion.

L'image fonctionne comme une image de dévotion profondément émouvante, mettant au centre la tragédie humaine de la souffrance du Christ et la douleur de Marie.

Technique et style de peinture

La peinture est réalisée à l'huile sur toile. La toile, en tant que support, permettait à cette époque une technique plus flexible et souvent plus rapide que le panneau en bois.

L'incarnat de Christ est composé de tons gris-brun pâles et subtilement modelés, illustrant l'état du corps. Les transitions sont finement glacées pour atteindre une plasticité naturelle.

Vêtement : La robe rouge profond de Maria présente des teintes riches. La draperie est volumineuse et est accentuée par l'utilisation de points de brillance plus clairs et d'ombres foncées en lavis, ce qui évoque le style du début du baroque. Le suaire blanc/grisâtre forme un contraste clair entre lumière et ombre.

Arrière-plan : celui-ci est extrêmement sombre (presque noir-brun), ce qui fait ressortir les figures de manière plus monumentale et dramatique. Il sert de toile abstraite et transcendante.

Méthode : l'exécution est énergique et couvrante. L'utilisation du clair-obscur (contrastes forts entre lumière et ombre) est caractéristique pour renforcer l'émotion et le drame de la scène. La texture de la toile pourrait influencer la texture visible de la peinture à certains endroits.

composition

La composition est fermée et se concentre sur le groupe central de figures.

Diagonale centrale : les deux figures sont disposées le long d'une diagonale oblique, ce qui confère à la scène une tension dynamique qui, dans le Christ mort, se transforme en une quiétude apaisante.

Intimité et focalisation : le cadre de l'image est choisi de manière serrée pour maximiser l'interaction émotionnelle des têtes et des corps. L'étreinte est le point d'ancrage émotionnel et visuel de l'œuvre.

Iconographie des couleurs : la confrontation entre le rouge (amour maternel/passion) et les tons froids du corps et du tissu renforce l'argumentation théologique et émotionnelle.

L'encadrement, par sa fermeture, encadre également le motif et renforce le caractère méditatif du tableau de dévotion.

classification stylistique

L'œuvre est attribuée au Frühbarock germanophone ou oberitalien (17e siècle).

Influences : l'intensité émotionnelle, le naturalisme plastique et la mise en lumière dramatique montrent des influences des successeurs nordalpins du maniérisme tardif et du début baroque, en particulier des écoles qui ont adapté le clair-obscur italien.

Contexte géographique : de telles représentations visant une dévotion émotionnelle étaient très populaires dans les régions catholiques de l'Europe centrale (Bavière, Autriche, Bohême, Tyrol) lors de la Contre-Réforme, et étaient souvent réalisées en formats plus petits, transportables (également sur toile), pour la piété privée.

Rahmung

L'image est encadrée par un cadre historique doté d'une finition caractéristique à sommet arrondi. La teinte sombre du cadre (noir ou brun foncé) crée un contraste visuel fort avec la scène et renforce la dignité et le sérieux de la représentation.

état de conservation

L'état est bon pour son âge.

Surface de l'image : La toile présente un craquelé typique lié à l'âge. Un doublage (stabilisation par tension sur une seconde toile ou plaque) est probable pour des œuvres sur toile de cet âge.

Coloration : Dans l'ensemble, le tableau a été assombri, ce qui renforce l'atmosphère profonde et nocturne.

Authenticité : la peinture doit être considérée comme une œuvre originale du début du XVIIe siècle. Des retouches mineures et des travaux de conservation sont courants.

L'image possède une patine authentique et, malgré les signes d'âge, elle est très impressionnante.

Importance historique de l'art

La peinture a une grande valeur artistique et historique de la culture en tant que document de la pratique dévote baroque.

Théologie émotionnelle : le passage de la Pietà statique à une étreinte intime reflète l'accent mis sur la connexion émotionnelle à Christ et Marie, qui était un élément central de la piété de la Contre-Réforme.

Chiaroscuro comme message : l'utilisation ciblée de la lumière et de l'ombre ne sert pas seulement l'esthétique, mais aussi à se concentrer sur l'essentiel – le sacrifice et la douleur – et favorise la contemplation.

Transcendance : Les nuages sombres et l'inscription céleste relient de manière frappante la souffrance terrestre à la dimension divine et éternelle.

Conclusion

La peinture à l'huile sur toile présente un exemple remarquable, profondément émouvant, d'une image de dévotion du début de la période baroque représentant la lamentation du Christ. Elle combine :

Qualité historique de l'art dans la composition et la technique de peinture.

Profondeur théologique dans la représentation de la souffrance humaine et de l'amour maternel.

Pertinence historique culturelle en tant que témoignage de la culture de piété intensifiée du début du XVIIe siècle.

Résumé pour le contexte d'enchères (court texte, 5 à 6 phrases)

Peinture à l'huile sur toile, tendue sur bois, cadre en arc, du début du baroque germanophone/oberitalien, vers 1600–1630. Représente une Pietà intime : Marie tient son fils mort dans un geste d'amour maternel profond. La technique de peinture se caractérise par un clair-obscur dramatique et une modélisation plastique, typiques du début du baroque. Dans la partie supérieure, une apparition céleste avec une inscription évoque la rédemption. L'œuvre est une image de dévotion expressive, combinant la tragédie humaine et l'espoir chrétien. Bien conservée avec l'âge, elle possède une grande valeur artistique et culturelle.

Titre

L'étreinte sacrée : lamentation du Christ / compassion de la Vierge Marie (Type iconographique du Mater Amabilis ou de la Pietà)

Objet

Peinture à l'huile sur toile, tendue sur toile doublée, encadrée dans un cadre en relief antique arrondi. Dimensions : environ 50 cm x 69 cm, dimensions mesurées avec l'application de mesure de l'iPhone Apple et pouvant légèrement varier.

Espace germanophone, en particulier Autriche ou Nord de l'Italie/Sud-Tyrol. Datation : vers 1600–1630. Non signé.

représentation

Le tableau montre, dans une composition intime et sombre, deux figures étroitement enlacées : Jésus-Christ (le défunt) et Marie, sa mère (la mourante).

Christ : il est représenté en position couchée, allongé sur un linceul blanc ou un suaire. Son torse est nu, seul un pagne entoure ses hanches. La physionomie du corps, notamment la musculature et la teinte légèrement cendrée de la peau, reflètent les épreuves de la Passion. Sa tête repose dans le pli du bras de Marie, ses yeux sont fermés, ce qui signale sa mort.

Maria : La Mère de Dieu porte un vêtement sombre, d'un rouge profond (symbolisant la passion et l'amour maternel) et un voile sombre. Elle est ornée d'un simple nimbe (auréole). Sa posture est empreinte d'une douceur profonde mais maîtrisée, mêlée de tristesse. L'étreinte de la tête de son fils de cette manière intensifie le motif de la douleur maternelle (Mater Dolorosa) vers la Mater Amabilis (mère aimante) au-delà de la mort.

Dans la partie supérieure de l'image, des nuages dramatiques dominent. Une apparition céleste est identifiable : deux bandes lumineuses et fluides, tenues par une silhouette sombre (possiblement un ange ou une présence symbolique). Sur l'une de ces bandes se trouve un cartouche d'inscription à peine lisible, qui, dans le contexte d'une lamentation, pourrait contenir les initiales I.N.R.I. ou un vers latin tiré de l'histoire de la Passion.

L'image fonctionne comme une image de dévotion profondément émouvante, mettant au centre la tragédie humaine de la souffrance du Christ et la douleur de Marie.

Technique et style de peinture

La peinture est réalisée à l'huile sur toile. La toile, en tant que support, permettait à cette époque une technique plus flexible et souvent plus rapide que le panneau en bois.

L'incarnat de Christ est composé de tons gris-brun pâles et subtilement modelés, illustrant l'état du corps. Les transitions sont finement glacées pour atteindre une plasticité naturelle.

Vêtement : La robe rouge profond de Maria présente des teintes riches. La draperie est volumineuse et est accentuée par l'utilisation de points de brillance plus clairs et d'ombres foncées en lavis, ce qui évoque le style du début du baroque. Le suaire blanc/grisâtre forme un contraste clair entre lumière et ombre.

Arrière-plan : celui-ci est extrêmement sombre (presque noir-brun), ce qui fait ressortir les figures de manière plus monumentale et dramatique. Il sert de toile abstraite et transcendante.

Méthode : l'exécution est énergique et couvrante. L'utilisation du clair-obscur (contrastes forts entre lumière et ombre) est caractéristique pour renforcer l'émotion et le drame de la scène. La texture de la toile pourrait influencer la texture visible de la peinture à certains endroits.

composition

La composition est fermée et se concentre sur le groupe central de figures.

Diagonale centrale : les deux figures sont disposées le long d'une diagonale oblique, ce qui confère à la scène une tension dynamique qui, dans le Christ mort, se transforme en une quiétude apaisante.

Intimité et focalisation : le cadre de l'image est choisi de manière serrée pour maximiser l'interaction émotionnelle des têtes et des corps. L'étreinte est le point d'ancrage émotionnel et visuel de l'œuvre.

Iconographie des couleurs : la confrontation entre le rouge (amour maternel/passion) et les tons froids du corps et du tissu renforce l'argumentation théologique et émotionnelle.

L'encadrement, par sa fermeture, encadre également le motif et renforce le caractère méditatif du tableau de dévotion.

classification stylistique

L'œuvre est attribuée au Frühbarock germanophone ou oberitalien (17e siècle).

Influences : l'intensité émotionnelle, le naturalisme plastique et la mise en lumière dramatique montrent des influences des successeurs nordalpins du maniérisme tardif et du début baroque, en particulier des écoles qui ont adapté le clair-obscur italien.

Contexte géographique : de telles représentations visant une dévotion émotionnelle étaient très populaires dans les régions catholiques de l'Europe centrale (Bavière, Autriche, Bohême, Tyrol) lors de la Contre-Réforme, et étaient souvent réalisées en formats plus petits, transportables (également sur toile), pour la piété privée.

Rahmung

L'image est encadrée par un cadre historique doté d'une finition caractéristique à sommet arrondi. La teinte sombre du cadre (noir ou brun foncé) crée un contraste visuel fort avec la scène et renforce la dignité et le sérieux de la représentation.

état de conservation

L'état est bon pour son âge.

Surface de l'image : La toile présente un craquelé typique lié à l'âge. Un doublage (stabilisation par tension sur une seconde toile ou plaque) est probable pour des œuvres sur toile de cet âge.

Coloration : Dans l'ensemble, le tableau a été assombri, ce qui renforce l'atmosphère profonde et nocturne.

Authenticité : la peinture doit être considérée comme une œuvre originale du début du XVIIe siècle. Des retouches mineures et des travaux de conservation sont courants.

L'image possède une patine authentique et, malgré les signes d'âge, elle est très impressionnante.

Importance historique de l'art

La peinture a une grande valeur artistique et historique de la culture en tant que document de la pratique dévote baroque.

Théologie émotionnelle : le passage de la Pietà statique à une étreinte intime reflète l'accent mis sur la connexion émotionnelle à Christ et Marie, qui était un élément central de la piété de la Contre-Réforme.

Chiaroscuro comme message : l'utilisation ciblée de la lumière et de l'ombre ne sert pas seulement l'esthétique, mais aussi à se concentrer sur l'essentiel – le sacrifice et la douleur – et favorise la contemplation.

Transcendance : Les nuages sombres et l'inscription céleste relient de manière frappante la souffrance terrestre à la dimension divine et éternelle.

Conclusion

La peinture à l'huile sur toile présente un exemple remarquable, profondément émouvant, d'une image de dévotion du début de la période baroque représentant la lamentation du Christ. Elle combine :

Qualité historique de l'art dans la composition et la technique de peinture.

Profondeur théologique dans la représentation de la souffrance humaine et de l'amour maternel.

Pertinence historique culturelle en tant que témoignage de la culture de piété intensifiée du début du XVIIe siècle.

Résumé pour le contexte d'enchères (court texte, 5 à 6 phrases)

Peinture à l'huile sur toile, tendue sur bois, cadre en arc, du début du baroque germanophone/oberitalien, vers 1600–1630. Représente une Pietà intime : Marie tient son fils mort dans un geste d'amour maternel profond. La technique de peinture se caractérise par un clair-obscur dramatique et une modélisation plastique, typiques du début du baroque. Dans la partie supérieure, une apparition céleste avec une inscription évoque la rédemption. L'œuvre est une image de dévotion expressive, combinant la tragédie humaine et l'espoir chrétien. Bien conservée avec l'âge, elle possède une grande valeur artistique et culturelle.

Détails

Artiste
École italienne (XVII)
Vendu avec cadre
Oui
Titre de l'œuvre d'art
Pietà
Technique
Peinture à l’huile
Signature
Non signé(e)
Pays d’origine
Italie
Année
1600
Condition
Bon état
Hauteur
70 cm
Largeur
50 cm
Représentation/thème
Religion
Style
Baroque
Période
XVIIe siècle
AutricheVérifié
152
Objets vendus
95,65%
Particulier

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