Illuminated Manuscript - Manoscritto Etiope Ge‘ez - 1790






Spécialiste des livres anciens, spécialisée dans les conflits théologiques depuis 1999.
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Ce manuscrit Ge‘ez illustré, intitulé Manoscritto Etiope Ge‘ez par Illuminated Manuscript, révèle des illustrations coloriées à la main et une reliure en cuir authentique.
Description fournie par le vendeur
LE LIVRE DU DÉSERT ET DE LA COULEUR – CODE ÉTHIOPIEN MINIATURÉ ET COLORÉ SUR PAPIER PARCHEMIN
Ce manuscrit, enfermé dans une reliure originale en cuir avec une patine d’usage et une sangle à la main, représente un exemple typique de dévotion privée de l’Éthiopie chrétienne.
Le texte, écrit en Ge‘ez — langue sacrée et liturgique du rite copto-étiope — contient des prières et des formules liturgiques accompagnées de rubriques en rouge, conformément à la coutume des manuscrits monastiques. La miniature frontale représente trois saints ou prophètes avec une auréole et des barbes blanches, tracés avec un trait essentiel mais puissant, dans un registre chromatique de tons pastel désormais atténués par le temps.
VALEUR DE MARCHÉ
Sur le marché international des antiquités, les manuscrits éthiopiens enluminés en bon état et avec une reliure originale oscillent généralement entre 900 et 2 000 euros, avec des prix plus élevés pour les exemplaires complets et illustrés. Ce code se situe dans la gamme moyenne, entre 1 200 et 1 500 euros, en fonction de la conservation et de l'intégrité du texte.
condition
Manuscrit éthiopien sur parchemin, écrit en langue Ge‘ez en noir et rouge, avec 2 colonnes par page, 14 lignes par colonne. Une miniature polychrome en pleine page au début du texte, représentant trois saints barbus avec une auréole. Reliure originale en cuir brun avec patine d’usage et bride intégrale, usure aux bords et petites lacunes ; intérieurs bien conservés, avec brunissures et traces d’usage. Pp. 142.
TITRE COMPLET ET AUTEUR
Code liturgique éthiopien en langue Ge‘ez.
Éthiopie, XVIIIe–XIXe siècle.
S.A.
Le manuscrit témoigne de la continuité de la tradition chrétienne éthiopienne, enracinée dans les anciennes versions copte et grecque des Écritures. Les codices de ce type étaient produits dans les monastères des régions de Gondar et Tigray, souvent sur de la peau de chèvre, destinés à un usage personnel ou dévotionnel. L’iconographie des trois saints avec des grenades peut être liée à la symbolique trinitaire ou aux trois Magis, mais aussi aux représentations des saints moines fondateurs des communautés éthiopiennes.
Biographie de l'auteur
Un copiste monastique éthiopien anonyme, probablement actif entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle. La formation des scribes éthiopiens se déroulait dans les écoles monastiques, où la langue Ge‘ez continuait d’être apprise comme langue sacrée et littéraire.
Historique de l'impression
Les manuscrits éthiopiens ont été produits de manière continue jusqu'au XXe siècle, lorsque l'imprimerie a commencé à les remplacer dans la production liturgique. Les copies sur parchemin de chèvre ou de mouton, avec des pigments naturels et des reliures en cuir, représentent la dernière trace de la tradition chrétienne africaine de la fin du Moyen Âge.
BIBLIOGRAPHIE
Mercier, Jacques. L’art éthiopien. Paris : Citadelles & Mazenod, 2007.
Uhlig, Siegbert. Encyclopaedia Aethiopica. Wiesbaden : Harrassowitz, 2003–2014.
Leroy, Jules. Les manuscrits éthiopiens illustrés. Paris : CNRS, 1964.
À propos du vendeur
LE LIVRE DU DÉSERT ET DE LA COULEUR – CODE ÉTHIOPIEN MINIATURÉ ET COLORÉ SUR PAPIER PARCHEMIN
Ce manuscrit, enfermé dans une reliure originale en cuir avec une patine d’usage et une sangle à la main, représente un exemple typique de dévotion privée de l’Éthiopie chrétienne.
Le texte, écrit en Ge‘ez — langue sacrée et liturgique du rite copto-étiope — contient des prières et des formules liturgiques accompagnées de rubriques en rouge, conformément à la coutume des manuscrits monastiques. La miniature frontale représente trois saints ou prophètes avec une auréole et des barbes blanches, tracés avec un trait essentiel mais puissant, dans un registre chromatique de tons pastel désormais atténués par le temps.
VALEUR DE MARCHÉ
Sur le marché international des antiquités, les manuscrits éthiopiens enluminés en bon état et avec une reliure originale oscillent généralement entre 900 et 2 000 euros, avec des prix plus élevés pour les exemplaires complets et illustrés. Ce code se situe dans la gamme moyenne, entre 1 200 et 1 500 euros, en fonction de la conservation et de l'intégrité du texte.
condition
Manuscrit éthiopien sur parchemin, écrit en langue Ge‘ez en noir et rouge, avec 2 colonnes par page, 14 lignes par colonne. Une miniature polychrome en pleine page au début du texte, représentant trois saints barbus avec une auréole. Reliure originale en cuir brun avec patine d’usage et bride intégrale, usure aux bords et petites lacunes ; intérieurs bien conservés, avec brunissures et traces d’usage. Pp. 142.
TITRE COMPLET ET AUTEUR
Code liturgique éthiopien en langue Ge‘ez.
Éthiopie, XVIIIe–XIXe siècle.
S.A.
Le manuscrit témoigne de la continuité de la tradition chrétienne éthiopienne, enracinée dans les anciennes versions copte et grecque des Écritures. Les codices de ce type étaient produits dans les monastères des régions de Gondar et Tigray, souvent sur de la peau de chèvre, destinés à un usage personnel ou dévotionnel. L’iconographie des trois saints avec des grenades peut être liée à la symbolique trinitaire ou aux trois Magis, mais aussi aux représentations des saints moines fondateurs des communautés éthiopiennes.
Biographie de l'auteur
Un copiste monastique éthiopien anonyme, probablement actif entre la fin du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle. La formation des scribes éthiopiens se déroulait dans les écoles monastiques, où la langue Ge‘ez continuait d’être apprise comme langue sacrée et littéraire.
Historique de l'impression
Les manuscrits éthiopiens ont été produits de manière continue jusqu'au XXe siècle, lorsque l'imprimerie a commencé à les remplacer dans la production liturgique. Les copies sur parchemin de chèvre ou de mouton, avec des pigments naturels et des reliures en cuir, représentent la dernière trace de la tradition chrétienne africaine de la fin du Moyen Âge.
BIBLIOGRAPHIE
Mercier, Jacques. L’art éthiopien. Paris : Citadelles & Mazenod, 2007.
Uhlig, Siegbert. Encyclopaedia Aethiopica. Wiesbaden : Harrassowitz, 2003–2014.
Leroy, Jules. Les manuscrits éthiopiens illustrés. Paris : CNRS, 1964.
