Partial: M. Z. - Topographiae sive Descriptionis Galliae - 1657

00
jours
11
heures
32
minutes
09
secondes
Offre actuelle
€ 55
Sans prix de réserve
Volker Riepenhausen
Expert
Sélectionné par Volker Riepenhausen

Spécialiste de la littérature de voyage et des rares imprimés avant 1600, 28 ans d'expérience.

Estimation  € 800 - € 1 200
33 autres personnes s’intéressent cet objet
usEnchérisseur 8078 55 €
itEnchérisseur 2631 50 €
itEnchérisseur 2631 45 €

Protection des acheteurs Catawiki

Votre paiement est en sécurité chez nous jusqu’à la réception de votre objet.Voir les informations

Trustpilot 4.4 | 121798 d’avis

Noté Excellent sur Trustpilot.

Topographiae sive Descriptionis Galliae, attribuée à M. Z., édition illustrée latine de 1657, publiée par Apud Casparum Merianum, reliure en cuir (pele), comportant 24 pages et sept planches doubles.

Résumé assisté par IA

Description fournie par le vendeur

Elegitur présente en exclusivité : Topographia Galliae – Partie VI : Provinces de Berry, Auvergne et Limosin
Francofurti, Apud Casparum Merianum, 1657



L’opéra et son contexte éditorial

Le volume appartient à la monumentale collection de la Topographia, l'une des plus vastes entreprises éditoriales du XVIIe siècle, fruit de la collaboration entre le géographe Martin Zeiller (1589–1661) et la célèbre officine calcographique des Merian à Francfort. La série, composée de plus de trente volumes publiés entre 1640 et 1688, représente l'une des synthèses les plus ambitieuses de géographie chorographique, d'iconographie urbaine et de descriptions antiquaires produites à l'époque moderne.

Cette partie VI, consacrée aux provinces de Berry, Auvergne et Limousin, fut publiée en 1657 par Caspar Merian (1627–1686), fils et successeur du grand graveur suisse Matthäus Merian le Vieux (1593–1650). Caspar poursuivit son œuvre avec une discipline philologique et une qualité graphique exceptionnellement élevées, contribuant à donner à la production merianienne un caractère presque « encyclopédique », précurseur de la diffusion moderne.



L’auteur : Martin Zeiller

Zeiller, érudit allemand de formation humaniste, fut l’un des compilateurs géographiques les plus prolifiques de son époque. Ses œuvres s’inscrivent dans une période où la géographie descriptive, combinant observation directe, informations de voyage, érudition antiquaire et organisation cartographique, devenait un outil de connaissance politique et économique essentiel pour les États européens.

Son écriture, en latin élégant et précis, combine topographie, histoire locale, actualités politiques et descriptions des coutumes, suivant le modèle de la corographie renaissance mais l'élargissant vers une perspective protostatistique.



Les planches et les dessinateurs.

Le cœur battant de la Topographia est constitué par les planches calcographiques, véritable marque distinctive de l’atelier merianien. Les vues urbaines et les représentations des châteaux, des monastères, des villes fortifiées et des paysages agricoles de Berry, Auvergne et Limousin ont été principalement gravées par Matthäus Merian le Vieux dans les années précédant sa mort, et complétées par :
• Caspar Merian
• Matthäus Merian le Jeune (1621–1687)
Certains collaborateurs anonymes de l'atelier de Francfort, spécialisés dans les vues perspectiviques.

Les planches – environ une cinquantaine dans le volume – combinent une précision cartographique étonnante avec une finesse picturale. L’utilisation de la « vue d’oiseau » et de la perspective architecturale fait en sorte qu’elles soient aujourd’hui des témoignages irremplaçables de l’urbanisme français pré-révolutionnaire.



La page de titre

Le magnifique frontispice calcographique, chargé de symbolisme monarchique, encadre le texte dans une couronne royale entourée du collier de l’Ordre du Saint-Esprit – la plus haute distinction de la monarchie française – soutenue par des palmes et des rubans allégoriques.
Cette iconographie n'est pas purement ornementale : elle réaffirme la centralité de la France en tant que puissance européenne et la volonté de la représenter dans toute sa grandeur géographique.



La signification culturelle et l’impact de l’œuvre

Publiée en plein règne de Louis XIV, dans une Europe encore marquée par la Guerre de Trente Ans, la Topographia Galliae revêt une importance qui dépasse la simple description des lieux. Elle est un outil de :
Connaissance d'État, utile aux marchands, diplomates et administrateurs.
Promotion culturelle, car elle offre une image ordonnée et glorieuse de la France.
• conservation de la mémoire, en fournissant des représentations de villes et de territoires aujourd'hui profondément modifiés.

Il n'est pas fortuit que des œuvres de cette série aient été possédées par des bibliothèques princières, comme celle du duc d'Orléans, et qu'elles aient été consultées par des voyageurs cultivés, des scientifiques, des officiers militaires et des cartographes.



Liens avec des événements et des personnages historiques

La diffusion de la Topographia a été favorisée par l’expansion de l’imprimerie allemande au XVIIe siècle et par la mobilité croissante des intellectuels européens. Parmi les utilisateurs et les citateurs de l’œuvre, on se souvient de :
• Gottfried Wilhelm Leibniz, qui consulta diverses séries merianiennes pour ses études diplomatiques;
• Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, qui a promu des travaux de description territoriale dans un esprit similaire.
Les ingénieurs réels du Roi Soleil, parmi lesquels Vauban, pour lesquels la vue des villes françaises constituait des références utiles.

On connaît une anecdote rapportée dans les correspondances d’époque : certains voyageurs néerlandais, surpris par la fidélité des vues merianiennes, emportaient avec eux des volumes pour mieux reconnaître les villes françaises lors de leur voyage, comme une sorte d’atlas portatif avant l’heure.



Conclusion

La Topographia Galliae – Partie VI est un chef-d'œuvre qui allie rigueur érudite, splendeur iconographique et fine expertise en calcographie. L'œuvre témoigne non seulement de la maîtrise des Merian, mais aussi de la naissance d'une nouvelle culture de la représentation territoriale au cœur de l'Europe moderne.
Oui, une véritable symphonie cartographique du XVIIe siècle : austère, solennelle, scientifiquement ambitieuse et artistiquement somptueuse. Un livre qu'on ne feuillette pas seulement, mais qu'on contemple.


Collation et état de préservation.

Excellent état de conservation, la collation est la suivante : 24 pages numérotées, 3 pages non numérotées constituant l'index, et à l'intérieur se trouvent les magnifiques 7 planches en double page pliées.

Elegitur présente en exclusivité : Topographia Galliae – Partie VI : Provinces de Berry, Auvergne et Limosin
Francofurti, Apud Casparum Merianum, 1657



L’opéra et son contexte éditorial

Le volume appartient à la monumentale collection de la Topographia, l'une des plus vastes entreprises éditoriales du XVIIe siècle, fruit de la collaboration entre le géographe Martin Zeiller (1589–1661) et la célèbre officine calcographique des Merian à Francfort. La série, composée de plus de trente volumes publiés entre 1640 et 1688, représente l'une des synthèses les plus ambitieuses de géographie chorographique, d'iconographie urbaine et de descriptions antiquaires produites à l'époque moderne.

Cette partie VI, consacrée aux provinces de Berry, Auvergne et Limousin, fut publiée en 1657 par Caspar Merian (1627–1686), fils et successeur du grand graveur suisse Matthäus Merian le Vieux (1593–1650). Caspar poursuivit son œuvre avec une discipline philologique et une qualité graphique exceptionnellement élevées, contribuant à donner à la production merianienne un caractère presque « encyclopédique », précurseur de la diffusion moderne.



L’auteur : Martin Zeiller

Zeiller, érudit allemand de formation humaniste, fut l’un des compilateurs géographiques les plus prolifiques de son époque. Ses œuvres s’inscrivent dans une période où la géographie descriptive, combinant observation directe, informations de voyage, érudition antiquaire et organisation cartographique, devenait un outil de connaissance politique et économique essentiel pour les États européens.

Son écriture, en latin élégant et précis, combine topographie, histoire locale, actualités politiques et descriptions des coutumes, suivant le modèle de la corographie renaissance mais l'élargissant vers une perspective protostatistique.



Les planches et les dessinateurs.

Le cœur battant de la Topographia est constitué par les planches calcographiques, véritable marque distinctive de l’atelier merianien. Les vues urbaines et les représentations des châteaux, des monastères, des villes fortifiées et des paysages agricoles de Berry, Auvergne et Limousin ont été principalement gravées par Matthäus Merian le Vieux dans les années précédant sa mort, et complétées par :
• Caspar Merian
• Matthäus Merian le Jeune (1621–1687)
Certains collaborateurs anonymes de l'atelier de Francfort, spécialisés dans les vues perspectiviques.

Les planches – environ une cinquantaine dans le volume – combinent une précision cartographique étonnante avec une finesse picturale. L’utilisation de la « vue d’oiseau » et de la perspective architecturale fait en sorte qu’elles soient aujourd’hui des témoignages irremplaçables de l’urbanisme français pré-révolutionnaire.



La page de titre

Le magnifique frontispice calcographique, chargé de symbolisme monarchique, encadre le texte dans une couronne royale entourée du collier de l’Ordre du Saint-Esprit – la plus haute distinction de la monarchie française – soutenue par des palmes et des rubans allégoriques.
Cette iconographie n'est pas purement ornementale : elle réaffirme la centralité de la France en tant que puissance européenne et la volonté de la représenter dans toute sa grandeur géographique.



La signification culturelle et l’impact de l’œuvre

Publiée en plein règne de Louis XIV, dans une Europe encore marquée par la Guerre de Trente Ans, la Topographia Galliae revêt une importance qui dépasse la simple description des lieux. Elle est un outil de :
Connaissance d'État, utile aux marchands, diplomates et administrateurs.
Promotion culturelle, car elle offre une image ordonnée et glorieuse de la France.
• conservation de la mémoire, en fournissant des représentations de villes et de territoires aujourd'hui profondément modifiés.

Il n'est pas fortuit que des œuvres de cette série aient été possédées par des bibliothèques princières, comme celle du duc d'Orléans, et qu'elles aient été consultées par des voyageurs cultivés, des scientifiques, des officiers militaires et des cartographes.



Liens avec des événements et des personnages historiques

La diffusion de la Topographia a été favorisée par l’expansion de l’imprimerie allemande au XVIIe siècle et par la mobilité croissante des intellectuels européens. Parmi les utilisateurs et les citateurs de l’œuvre, on se souvient de :
• Gottfried Wilhelm Leibniz, qui consulta diverses séries merianiennes pour ses études diplomatiques;
• Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, qui a promu des travaux de description territoriale dans un esprit similaire.
Les ingénieurs réels du Roi Soleil, parmi lesquels Vauban, pour lesquels la vue des villes françaises constituait des références utiles.

On connaît une anecdote rapportée dans les correspondances d’époque : certains voyageurs néerlandais, surpris par la fidélité des vues merianiennes, emportaient avec eux des volumes pour mieux reconnaître les villes françaises lors de leur voyage, comme une sorte d’atlas portatif avant l’heure.



Conclusion

La Topographia Galliae – Partie VI est un chef-d'œuvre qui allie rigueur érudite, splendeur iconographique et fine expertise en calcographie. L'œuvre témoigne non seulement de la maîtrise des Merian, mais aussi de la naissance d'une nouvelle culture de la représentation territoriale au cœur de l'Europe moderne.
Oui, une véritable symphonie cartographique du XVIIe siècle : austère, solennelle, scientifiquement ambitieuse et artistiquement somptueuse. Un livre qu'on ne feuillette pas seulement, mais qu'on contemple.


Collation et état de préservation.

Excellent état de conservation, la collation est la suivante : 24 pages numérotées, 3 pages non numérotées constituant l'index, et à l'intérieur se trouvent les magnifiques 7 planches en double page pliées.

Détails

Nombre de livres
1
Sujet
Cartographie, Géographie, Histoire, Topographie (géographie)
Titre du livre
Topographiae sive Descriptionis Galliae
Auteur/ Illustrateur
Partial: M. Z.
Condition
Excellent
Année de publication de l’ouvrage le plus ancien
1657
Édition
Édition illustrée
Langue
Latin
Langue originale
Oui
Éditeur
Apud Casparum Merianum
Reliure
Cuir
Nombre de pages
24
Vendu par
ItalieVérifié
170
Objets vendus
97,92%
Particulier

Objets similaires

Pour vous

Livres