Esecutori delle Acque Venezia - 5 documenti aq aqe con note manoscritte - 1608





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Description fournie par le vendeur
Description du vendeur
Repubblica di Venezia
5 pièces comme sur la photo AQ AQE avec le lion ailé : 1 Giulio Zamperetti, conducteur n° 6067, 2 Andrea Doria, conducteur n° 2572, 3 Piero Gaurdini Dacio 1, n° 3062, 4 Nicolo Memo, conducteur n° 5965, 5 Francesco Millo Dacio 1, n° 12998.
dati dal inizio del 600 fino alla prima metà del 700 con ampie note manoscritte sul fronte e sul retro. Alcuni con il documento originale aggiunto, bloccato con la cera lacca.
cm 29,5 x 20,5
Deux siècles avant la réforme postale de Rowland Hill, la Serenissima Repubblica di Venezia taxait déjà la correspondance à l'envoi, celle de ses bureaux publics.
L'AQ peut être considérée comme le précurseur du timbre et du service postal dans son ensemble, 230 ans avant le Penny Black et la Mulready.
Je m'attendais à une idée révolutionnaire : le paiement du montant dû à la charge de l'expéditeur.
Le nom dérive de l'indication AQe, abréviation du mot latin aquae ; le document était en effet émis sur demande des Savi Esecutori alle Acque.
Il s'agissait d'une « lettre » taxée, voire pré-taxée : « dacio delli soldi 4 per lettera », sur laquelle — ou à l’intérieur de laquelle — devait être inséré le message que l’on voulait communiquer.
Elle était fournie à toutes les chancelleries des magistratures de l'État, qui, sauf quelques exceptions, étaient obligées de l'utiliser pour leur correspondance postale, moyennant le paiement de quatre soldi, en plus du port et du droit.
Ce qui peut sembler une anomalie – l'État qui taxe lui-même – se produisait en réalité parce que l'administration publique à Venise était gérée par des privés qui occupaient la charge – presque toujours l'exaction de taxes – après avoir participé à un appel d'offres auquel ils prenaient part en payant de leur propre poche. Ils pouvaient ensuite récupérer leurs dépenses en percevant à leur tour les droits remportés lors de l'appel d'offres.
Les AQ étaient donc une surtaxe complémentaire par rapport au fret et au droit, à la perception desquels était chargé un dazier, un daziario.
Le montant de quatre sous par lettre servait à financer les travaux de dépollution et de nettoyage des lits des rivières Brenta, Muson et Bottenigo.
Les AQ étaient percés au centre, en face du pique dans lequel ils étaient enfilés et empilés, une pratique assez courante à Venise.
Expédition par courrier suivi et assuré.
Description du vendeur
Repubblica di Venezia
5 pièces comme sur la photo AQ AQE avec le lion ailé : 1 Giulio Zamperetti, conducteur n° 6067, 2 Andrea Doria, conducteur n° 2572, 3 Piero Gaurdini Dacio 1, n° 3062, 4 Nicolo Memo, conducteur n° 5965, 5 Francesco Millo Dacio 1, n° 12998.
dati dal inizio del 600 fino alla prima metà del 700 con ampie note manoscritte sul fronte e sul retro. Alcuni con il documento originale aggiunto, bloccato con la cera lacca.
cm 29,5 x 20,5
Deux siècles avant la réforme postale de Rowland Hill, la Serenissima Repubblica di Venezia taxait déjà la correspondance à l'envoi, celle de ses bureaux publics.
L'AQ peut être considérée comme le précurseur du timbre et du service postal dans son ensemble, 230 ans avant le Penny Black et la Mulready.
Je m'attendais à une idée révolutionnaire : le paiement du montant dû à la charge de l'expéditeur.
Le nom dérive de l'indication AQe, abréviation du mot latin aquae ; le document était en effet émis sur demande des Savi Esecutori alle Acque.
Il s'agissait d'une « lettre » taxée, voire pré-taxée : « dacio delli soldi 4 per lettera », sur laquelle — ou à l’intérieur de laquelle — devait être inséré le message que l’on voulait communiquer.
Elle était fournie à toutes les chancelleries des magistratures de l'État, qui, sauf quelques exceptions, étaient obligées de l'utiliser pour leur correspondance postale, moyennant le paiement de quatre soldi, en plus du port et du droit.
Ce qui peut sembler une anomalie – l'État qui taxe lui-même – se produisait en réalité parce que l'administration publique à Venise était gérée par des privés qui occupaient la charge – presque toujours l'exaction de taxes – après avoir participé à un appel d'offres auquel ils prenaient part en payant de leur propre poche. Ils pouvaient ensuite récupérer leurs dépenses en percevant à leur tour les droits remportés lors de l'appel d'offres.
Les AQ étaient donc une surtaxe complémentaire par rapport au fret et au droit, à la perception desquels était chargé un dazier, un daziario.
Le montant de quatre sous par lettre servait à financer les travaux de dépollution et de nettoyage des lits des rivières Brenta, Muson et Bottenigo.
Les AQ étaient percés au centre, en face du pique dans lequel ils étaient enfilés et empilés, une pratique assez courante à Venise.
Expédition par courrier suivi et assuré.

