Une sculpture en os - Losso - Togo (Sans Prix de Réserve)






Titulaire d'un diplôme de troisième cycle en études africaines et 15 ans d'expérience en art africain.
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Description fournie par le vendeur
Un couple d'os Losso, Togo, région Nord. Certificat d'origine et de provenance.
Le peuple Losso, basé dans le nord du Togo, est un groupe ethnique relativement petit dont les pratiques artistiques et rituelles sont restées en grande partie en dehors du courant dominant de l'histoire de l'art africain. Parmi les aspects rares et les plus captivants de leur culture matérielle figurent leurs sculptures en os — de petits objets souvent austères utilisés dans des contextes spirituels et rituels. Ces œuvres se distinguent par leur choix inhabituel de matériau et leur profonde résonance symbolique.
Contrairement aux sculptures en bois ou en métal plus courantes que l'on trouve dans les traditions ouest-africaines, les sculptures en os Losso sont sculptées dans des os humains ou animaux et incorporent parfois des matériaux supplémentaires tels que la fibre, le fer ou l'argile. Ces objets ne sont pas destinés à l'exposition publique, mais sont créés pour un usage rituel privé, souvent secret, lié à la guérison, à la divination et à l'invocation des esprits ancestraux. L'utilisation de l'os n'est pas fortuite ; on croit qu'il porte l'essence ou la force vitale de l'être qu'il formait autrefois, en faisant un médium actif dans la communication avec le monde spirituel.
Ce qui rend ces sculptures particulièrement puissantes, c'est leur retenue. Elles sont souvent minimalistes dans leur forme, abstraites et grossièrement finies, ce qui renforce leur intensité émotionnelle et symbolique. Plutôt que décoratives ou narratives, elles sont fonctionnelles dans un sens métaphysique — des outils de médiation et de transformation spirituelle. Leur apparence reflète leur but : elles ne sont pas conçues pour plaire à l'œil, mais pour jouer un rôle dans des processus sacrés.
Pierre Amrouche, collectionneur français et expert en art africain, a joué un rôle important dans la mise en lumière de ces objets obscurs et mystérieux à l’échelle internationale. Son appréciation des sculptures en os Losso repose sur leur profondeur spirituelle et leur aspect visuel brut. Il les a décrites comme des œuvres de métaphysique brute — des objets qui dépassent la beauté conventionnelle pour exprimer quelque chose de plus élémentaire et existentiel. Pour Amrouche, ces sculptures résonnent avec les préoccupations de la spiritualité africaine traditionnelle ainsi qu’avec les tendances minimalistes de l’art occidental moderne.
L’advocacy d’Amrouche a contribué à recontextualiser ces figures osseuses, non pas simplement comme des artefacts ethnographiques, mais comme des déclarations puissantes dans le cadre plus large de la sculpture mondiale. Leur austérité visuelle et leur charge spirituelle ont été comparées à la sculpture moderniste en Occident, en particulier aux œuvres qui cherchent à réduire la forme à son essence afin d’accéder à quelque chose de intemporel ou sacré.
Dans cette optique, les sculptures en os Losso représentent une fusion entre fonction rituelle et présence sculpturale. Elles offrent un aperçu d'une vision du monde où les objets ne sont pas de simples décorations passives, mais des agents actifs dans le maintien de l'équilibre entre les royaumes physique et spirituel. À travers des figures comme Pierre Amrouche, ces œuvres ont intégré des discussions plus larges sur la nature de l'art, de l'esprit et de la matière, les rendant à la fois culturellement spécifiques et universellement résonantes. Amrouche, Pierre Auteur, Parcours des Mondes Publié en lien avec l'exposition, « Corps & Décors, Statuaire Lamba et Losso du Togo », Parcours des Mondes, Paris, septembre 2008 ; Espace Berggruen, Paris, septembre-octobre 2008. -- Colophon, copie AFA 39088018925362 achetée avec des fonds du S. Dillon Ripley Endowment.
MAZ06983
Je crois que l'importation de tous les objets d'art d'Afrique—qu'il s'agisse de copies ou d'originaux—devrait être interdite afin de protéger l'Afrique. Citation : Prof. Dr. Viola König, ancienne directrice du Musée ethnologique de Berlin, aujourd'hui HUMBOLDTFORUM.
Cadre juridique
En vertu de la Convention de l'UNESCO de 1970, combinée avec la Kulturgutschutz Gesetz (KGSG), toute revendication de restitution de biens culturels devient prescrite trois ans après que les autorités compétentes de l'État d'origine ont connaissance de la localisation de l'objet et de l'identité de son possesseur.
Tous les objets en bronze et en terracotta proposés ont été exposés publiquement au Wolfgang Jaenicke Gallery depuis 2001. Des organisations telles que DIGITAL BENIN et des institutions académiques comme la Technical University of Berlin, qui ont été fortement impliquées dans des recherches de restitution (projet de translocation) au cours des sept dernières années, connaissent notre travail, ont inspecté de grandes parties de notre collection et nous ont rendu visite dans notre dépendance à Lomé, au Togo, entre autres lieux, pour en apprendre davantage sur le commerce international de l'art sur place. De plus, la Commission nationale des musées et monuments (NCMM) à Abuja, au Nigeria, a été informée de notre collection. Jamais auparavant il n’y a eu de revendications de restitution contre des institutions privées telles que la Wolfgang Jaenicke Gallery.
Notre Galerie aborde ces défis structurels par une politique de transparence et de documentation maximales. Si vous avez des questions ou des incertitudes, nous vous invitons à nous contacter. Chaque dossier sera examiné avec diligence en utilisant toutes les ressources disponibles.
Hauteur : 16 cm / 18,5 cm
Poids : 125 g / 190 g
À propos du vendeur
Un couple d'os Losso, Togo, région Nord. Certificat d'origine et de provenance.
Le peuple Losso, basé dans le nord du Togo, est un groupe ethnique relativement petit dont les pratiques artistiques et rituelles sont restées en grande partie en dehors du courant dominant de l'histoire de l'art africain. Parmi les aspects rares et les plus captivants de leur culture matérielle figurent leurs sculptures en os — de petits objets souvent austères utilisés dans des contextes spirituels et rituels. Ces œuvres se distinguent par leur choix inhabituel de matériau et leur profonde résonance symbolique.
Contrairement aux sculptures en bois ou en métal plus courantes que l'on trouve dans les traditions ouest-africaines, les sculptures en os Losso sont sculptées dans des os humains ou animaux et incorporent parfois des matériaux supplémentaires tels que la fibre, le fer ou l'argile. Ces objets ne sont pas destinés à l'exposition publique, mais sont créés pour un usage rituel privé, souvent secret, lié à la guérison, à la divination et à l'invocation des esprits ancestraux. L'utilisation de l'os n'est pas fortuite ; on croit qu'il porte l'essence ou la force vitale de l'être qu'il formait autrefois, en faisant un médium actif dans la communication avec le monde spirituel.
Ce qui rend ces sculptures particulièrement puissantes, c'est leur retenue. Elles sont souvent minimalistes dans leur forme, abstraites et grossièrement finies, ce qui renforce leur intensité émotionnelle et symbolique. Plutôt que décoratives ou narratives, elles sont fonctionnelles dans un sens métaphysique — des outils de médiation et de transformation spirituelle. Leur apparence reflète leur but : elles ne sont pas conçues pour plaire à l'œil, mais pour jouer un rôle dans des processus sacrés.
Pierre Amrouche, collectionneur français et expert en art africain, a joué un rôle important dans la mise en lumière de ces objets obscurs et mystérieux à l’échelle internationale. Son appréciation des sculptures en os Losso repose sur leur profondeur spirituelle et leur aspect visuel brut. Il les a décrites comme des œuvres de métaphysique brute — des objets qui dépassent la beauté conventionnelle pour exprimer quelque chose de plus élémentaire et existentiel. Pour Amrouche, ces sculptures résonnent avec les préoccupations de la spiritualité africaine traditionnelle ainsi qu’avec les tendances minimalistes de l’art occidental moderne.
L’advocacy d’Amrouche a contribué à recontextualiser ces figures osseuses, non pas simplement comme des artefacts ethnographiques, mais comme des déclarations puissantes dans le cadre plus large de la sculpture mondiale. Leur austérité visuelle et leur charge spirituelle ont été comparées à la sculpture moderniste en Occident, en particulier aux œuvres qui cherchent à réduire la forme à son essence afin d’accéder à quelque chose de intemporel ou sacré.
Dans cette optique, les sculptures en os Losso représentent une fusion entre fonction rituelle et présence sculpturale. Elles offrent un aperçu d'une vision du monde où les objets ne sont pas de simples décorations passives, mais des agents actifs dans le maintien de l'équilibre entre les royaumes physique et spirituel. À travers des figures comme Pierre Amrouche, ces œuvres ont intégré des discussions plus larges sur la nature de l'art, de l'esprit et de la matière, les rendant à la fois culturellement spécifiques et universellement résonantes. Amrouche, Pierre Auteur, Parcours des Mondes Publié en lien avec l'exposition, « Corps & Décors, Statuaire Lamba et Losso du Togo », Parcours des Mondes, Paris, septembre 2008 ; Espace Berggruen, Paris, septembre-octobre 2008. -- Colophon, copie AFA 39088018925362 achetée avec des fonds du S. Dillon Ripley Endowment.
MAZ06983
Je crois que l'importation de tous les objets d'art d'Afrique—qu'il s'agisse de copies ou d'originaux—devrait être interdite afin de protéger l'Afrique. Citation : Prof. Dr. Viola König, ancienne directrice du Musée ethnologique de Berlin, aujourd'hui HUMBOLDTFORUM.
Cadre juridique
En vertu de la Convention de l'UNESCO de 1970, combinée avec la Kulturgutschutz Gesetz (KGSG), toute revendication de restitution de biens culturels devient prescrite trois ans après que les autorités compétentes de l'État d'origine ont connaissance de la localisation de l'objet et de l'identité de son possesseur.
Tous les objets en bronze et en terracotta proposés ont été exposés publiquement au Wolfgang Jaenicke Gallery depuis 2001. Des organisations telles que DIGITAL BENIN et des institutions académiques comme la Technical University of Berlin, qui ont été fortement impliquées dans des recherches de restitution (projet de translocation) au cours des sept dernières années, connaissent notre travail, ont inspecté de grandes parties de notre collection et nous ont rendu visite dans notre dépendance à Lomé, au Togo, entre autres lieux, pour en apprendre davantage sur le commerce international de l'art sur place. De plus, la Commission nationale des musées et monuments (NCMM) à Abuja, au Nigeria, a été informée de notre collection. Jamais auparavant il n’y a eu de revendications de restitution contre des institutions privées telles que la Wolfgang Jaenicke Gallery.
Notre Galerie aborde ces défis structurels par une politique de transparence et de documentation maximales. Si vous avez des questions ou des incertitudes, nous vous invitons à nous contacter. Chaque dossier sera examiné avec diligence en utilisant toutes les ressources disponibles.
Hauteur : 16 cm / 18,5 cm
Poids : 125 g / 190 g
À propos du vendeur
Détails
Rechtliche Informationen des Verkäufers
- Unternehmen:
- Jaenicke Njoya GmbH
- Repräsentant:
- Wolfgang Jaenicke
- Adresse:
- Jaenicke Njoya GmbH
Klausenerplatz 7
14059 Berlin
GERMANY - Telefonnummer:
- +493033951033
- Email:
- w.jaenicke@jaenicke-njoya.com
- USt-IdNr.:
- DE241193499
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