Égypte ancienne Calcaire dur Sculpture d'une reine. Période ptolémaïque 332-30 av. J.-C. 36,5 cm H. Licence d'exportation

Sculpture d'une reine.

- Très belle pièce -

Période ptolémaïque 332-30 av. J.-C.

Calcaire durci.

36,5 cm de hauteur.

PROVENANCE:

- Collection privée, Belgique, acquise dans les années 1980.
- Collection privée, François Antonovitch, Paris, France.
- Vendu aux enchères judiciaires en 2022.

ÉTAT : Bon état général de conservation, sans restauration. Un éclat est présent sur la tresse droite et l'extrémité de la corne d'abondance est manquante, tout comme les pieds et la base de la sculpture.

DESCRIPTION :

Sculpture représentant une reine de la dynastie grecque des Ptolémées. Sous la domination des descendants d'Alexandre le Grand en Égypte, l'art connut une période de transformation, intégrant des éléments classiques de l'iconographie égyptienne, tout en conservant intacts ses racines et ses éléments essentiels.

La posture hiératique de la figure est clairement perceptible, la jambe gauche étant avancée comme en mouvement. La reine était placée sur un socle rectangulaire d'où s'élevait un pilier soutenant le dos de la figure. Cet élément constituait un élément typique de la stabilité des représentations égyptiennes.

Son corps, bien que dépourvu de toute décoration, est recouvert d'une tunique à manches longues qui épouse parfaitement sa silhouette du cou aux chevilles. La technique du « panneggio bagnato », drapé mouillé, a été utilisée pour que le vêtement épouse parfaitement les formes et les détails de l'anatomie féminine, comme le nombril, et soit parfaitement visible.

Le bras droit pend le long du corps, le poing fermé, tenant un ruban, une caractéristique égyptienne récurrente depuis l'Ancien Empire. Le bras gauche, en revanche, est légèrement fléchi et tendu vers l'avant, tenant un emblème classique, une corne d'abondance. Celle-ci est décorée d'éléments floraux et végétaux.

Son visage, plutôt idéalisé, présente des yeux presque sphériques et grands ouverts, un nez étroit à l'arête large et de petites lèvres. Certaines pièces similaires, comme celles conservées au Metropolitan Museum of Art de New York, présentent un nom inscrit dans un cartouche. D'autres présentent des visages qui, sans représenter avec certitude une reine réelle, entretiennent une étroite parenté avec les pièces de monnaie de l'époque, permettant ainsi d'attribuer une pièce à une représentation d'une personne précise.

Les cheveux ou la perruque sont coiffés en mèches de différentes épaisseurs et hauteurs qui tombent verticalement.

Les sculptures représentant des reines de cette période possèdent un caractère suffisamment spécifique pour être considérées comme une catégorie à part dans l'art ptolémaïque. Elles étaient destinées à être placées dans les temples en offrande aux dieux, mais à être exposées au public. De nombreux exemples ont été retrouvés, réalisés dans des matériaux variés tels que le marbre, la faïence, le granit, le basalte et d'autres pierres sombres. Toutes se caractérisent par les mêmes éléments iconographiques que ceux visibles ici, avec plus ou moins de variété dans les détails.

PUBLICATION : Seigneur de la Vérité. J. Bagot Archéologie. Barcelone. 2017. Fig. 26.

PARALLELES

Fig. 1 Statue d'une reine ptolémaïque, probablement Cléopâtre VII. Metropolitan Museum of Art, New York. Numéro d'acquisition : 89.2.660

Fig. 2 Statue d'Arsione II. Metropolitan Museum of Art, New York. Numéro d'accession : 20.2.21.




Notes:
La pièce comprend un certificat d'authenticité.
La pièce inclut une licence d'exportation espagnole.
Le vendeur garantit qu'il a acquis cette pièce conformément à toutes les lois nationales et internationales relatives à la propriété des biens culturels. Déclaration de provenance vue par Catawiki.
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