Keith Haring - Untitled (Tree of Life) - Artestar licensed print

Lithographie offset de Keith Haring (*)
Reproduction de l'œuvre « Tree of Life », acrylique sur toile créée par Haring en 1985.
Édition de luxe sur papier numérique de conservation mat de haute grammage (250 g/m²)
Impression autorisée par Artestar New York. Copyright : Keith Haring Foundation.

- Dimensions de la feuille : 52 x 62 cm
- Dimensions du motif : 40 x 50 cm
- État : Excellent (cette œuvre n'a jamais été encadrée ni exposée, elle a toujours été conservée dans une pochette d'art professionnelle, elle est donc proposée dans un état impeccable).
Provenance : collection privée.

L'œuvre sera manipulée avec soin et emballée dans un carton renforcé. L'expédition sera effectuée par un transporteur avec numéro de suivi (UPS, DPD, DHL, FedEx).

L'expédition comprendra également une assurance de transport pour la valeur finale de l'œuvre, avec remboursement complet en cas de perte ou de dommage, sans coût pour l'acheteur.

(*) Keith Haring est né en 1958 à Reading, en Pennsylvanie, aux États-Unis.
Il a grandi à Kutztown et a manifesté un vif intérêt pour l'art dès son plus jeune âge. Il a étudié le graphisme à l'Ivy School of Professional Art de Pittsburgh et, à 19 ans, déjà ouvertement homosexuel, il s'est installé à New York, où il a trouvé l'inspiration dans le graffiti et s'est inscrit à la School of Visual Arts. Il y a été influencé par Keith Sonnler et Joseph Kossuth, qui l'ont encouragé à se développer en tant qu'artiste conceptuel par l'expérimentation des formes et des couleurs.
Haring s'est fait connaître du grand public en 1980, lorsqu'il a commencé à dessiner des images ressemblant à des dessins animés avec des marqueurs dans le métro de New York, puis à peindre des bandes dessinées à la craie blanche sur les panneaux noirs destinés à la publicité, ce qui lui a valu plus d'une arrestation.
Ses lignes épurées, ses couleurs vives et ses figures dynamiques véhiculaient de forts messages de vie et d'unité, et ses mises en scène ont été filmées par le photographe Tseng Kwong Chi.
À la même époque, il organisa une exposition au Club 57 et participa à un spectacle à Times Square, où il dessina, pour la première fois, des animaux et des visages humains.
Sa première exposition personnelle a eu lieu à la galerie Tony Shafrazy en 1981, la même année où il a participé à l'exposition Documenta 7 à Kassel, en Allemagne.
En 1982, il se lie d'amitié avec des artistes émergents de l'époque tels que Kenny Sharf, Madonna et Jean-Michel Basquiat, et rencontre même le célèbre Andy Warhol.
En 1984, Harin se rendit en Australie et réalisa plusieurs fresques murales à Melbourne et à Sydney. Il reçut même de l'argent pour son travail de la National Gallery of Victoria et de l'Australian Centre for Contemporary Art.
Il a également visité et peint à Rio de Janeiro, au Musée d'Art Moderne de Paris, à Minneapolis et à Manhattan.
Même à cette époque, il a dessiné une veste rose que Madonna a portée pour interpréter sa chanson « Like a Virgin » dans l'émission « Solid Gold ».
En 1985, le Musée d'Art Moderne de Bordeaux a organisé une exposition de son œuvre, et il a également participé à la Biennale de Paris.
Il est apparu en novembre de la même année sur la chaîne MTV où il a peint dans une émission animée par son ami Nick Rhodes, du groupe Duran Duran.
En 1986, il a peint des fresques murales à Amsterdam, Paris, Phoenix et Berlin, il a également peint le corps de Grace Jones pour son clip vidéo de la chanson « I'm not Perfect », et a ouvert une boutique pour vendre ses œuvres à Soho.
À cette époque, ses œuvres commencèrent à refléter les problèmes socio-politiques de l'époque, tels que l'anti-apartheid, le sida et la drogue.
Il a également créé des œuvres d'art pop pour des marques telles qu'Absolut Vodka, Lucky Strike et Coca-Cola, et a même conçu la couverture de l'album caritatif « A Very Special Christmas », sur lequel figurait son amie Madonna.
En 1988, il figurait sur une liste restreinte d'artistes dont les œuvres apparaissaient sur les étiquettes des vins Château Mouton Rothschild, et la même année, on lui diagnostiqua le sida. L'année suivante, il inaugura donc la Fondation Keith Haring, dont l'objectif était de lutter contre les problèmes sociaux liés à cette maladie et de faire connaître l'œuvre de l'artiste par le biais d'expositions, de publications et de la commercialisation de ses œuvres.
En juin 1989, il réalisa sa dernière œuvre publique sur un mur du couvent de l'église Saint-Antoine de Pise. Cette œuvre s'intitulait « Tuttomondo ».
Keith Haring est décédé le 16 février 1990 à l'âge de 32 ans, victime du sida.

De grandeur épique et d'ambition, Árbol de la Vida (1985) a été créé à l'apogée d'une vie et d'une carrière tragiquement courtes mais intensément dynamiques de Keith Haring. Avec une hauteur de plus de trois mètres et demi, Árbol de la Vida atteint des proportions presque bibliques dans sa représentation de cette scène fantastique. Fusion de punk et de pop, Haring insuffle une énergie contemporaine dans cette célébration résolument urbaine qui mêle thèmes religieux établis et références à l'art traditionnel, tout en intégrant sa culture distinctive de l'art de rue moderne. Émanant des branches tournoyantes, une multitude de vies explose sous forme de corps dansants, comme une explosion de connaissance. Sous l’arbre, quatre figures jaunes tachetées, entièrement formées, se dressent en exaltation. Avec une ligne épurée, les branches vertes, brillantes comme l’éclat du jour, semblent vibrer contre le fuchsia dans un carnaval de motifs rythmés. « Regardez, quand je peins, c’est une expérience qui, dans ses meilleurs moments, transcende la réalité », expliqua Haring, précisant que cette dimension se reflétait aussi dans son état mental pendant qu’il travaillait. « Quand ça fonctionne, on se transporte ailleurs, on se connecte à des choses totalement universelles, à la conscience totale, bien au-delà de l’ego et de l’être. C’est ça l’essence » (K. Haring, cité dans D. Sheff, « Keith Haring : Une conversation intime », Rolling Stone, août 1989, reproduit sur www.haring.com [consulté le 25 mai 2014]). « L’Árbol de la Vida » a été exposé au Ludwig Forum für Internationale Kunst d’Aix-la-Chapelle, au Museum für Neue Kunst de Karlsruhe, au Museum Boijmans Van Beuningen de Rotterdam, à la Triennale de Milan et à la Dexia Banque Internationale du Luxembourg.