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Pierre-Paul PRUD’HON - Manuscrit autographe signé « Prud’hon pinxit » [Mariage Napoléon Ier et Impératrice Marie-Louise] - 1809
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Pierre-Paul PRUD’HON - Manuscrit autographe signé « Prud’hon pinxit » [Mariage Napoléon Ier et Impératrice Marie-Louise] - 1809

PRUD’HON, Pierre-Paul (1758-1823) Manuscrit autographe signé « Prud’hon pinxit » Précis descriptif de la Toilette donnée à S. M. l’Impératrice Marie-Louise par la Ville de Paris. [Paris, s.d], 4 p. in-4 (22,8 × 18 cm), 3 pages rédigées à l’encre brune sur papier vergé. Traces de pliures et quelques brunissures sans gravité, papier fort bien conservé. Provenance : collection privée. Rarissime manuscrit autographe de Pierre-Paul Prud’hon, consacré au programme iconographique de la Toilette offerte à l’Impératrice Marie-Louise par la Ville de Paris à l’occasion de son mariage avec Napoléon Iᵉʳ en 1810. Ce texte, divisé en sections (La Psyché ou l’Écran – La Table, le Miroir et les Coffres – Les Flambeaux – Le Parfum – Les Athéniennes), décrit minutieusement l’allégorie décorative conçue par Prud’hon : emblèmes de la Félicité, de la Fidélité, de Mars et de Minerve, génies des Arts et de la Poésie, amours ailés, fleurs et trophées symbolisant l’union impériale. Texte d’un intérêt historique et artistique majeur, révélant la pensée allégorique du peintre et son rôle dans les arts décoratifs du Premier Empire. Ce programme fut exécuté par Thomire, Biennais et Jacob-Desmalter ; plusieurs éléments de la Toilette sont aujourd’hui conservés au Louvre et au Mobilier national. Pièce capitale pour la documentation des arts décoratifs impériaux ; les autographes de Prud’hon de cette importance sont d’une extrême rareté en mains privées. Retranscription intégrale : « Précis descriptif de la Toilette donnée à S. M. l’Impératrice Marie-Louise par la Ville de Paris La Psyché ou l’Écran Sur le vaisseau d’Isis, emblème de la Ville de Paris, s’élève l’autel de l’Hymen, paré de guirlandes de fleurs ; le flambeau de ce dieu luit aux quatre coins. La tendresse et la fidélité, marquées par des colombes en forment la base, et le centre offre deux papillons unis, symbole de cette harmonie des âmes qui fait le bonheur de la vie. Elle porte une colonne qui commence en faisceau de lauriers et se termine en lière qui la lie étroitement à elle, semble dire que de nombreuses victoires ont amené l’union de Leur Majesté et les fruits qu’elle promet à la France sont figurés par ceux dont surabonde la corbeille qui forme le chapiteau. Le couronnement de cet écran présente le dieu Mars et une jeune Minerve que l’Hymen réunit. Deux amours, dont l’un caresse l’Aigle de la France et l’autre conduit avec un lien de fleurs celui de l’Autriche paraissent vouloir les rapprocher. La Table, le Miroir et les Coffres de la Toilette Assise et appuyée sur des fleurs, une jeune Flore, image de S. M. l’Impératrice, reçoit les hommages de divers génies qui se pressent autour d’elle. Celui qui tient les cœurs sous sa puissance lui présente ceux des sujets fidèles que l’harmonie rassemble qu’un même sentiment unit. Zéphire, qui de sa douce haleine entrouvre le calice des fleurs, symboles des plaisirs, lui offre ce qu’elles ont de plus brillant parmi elles ; le Goût dispose des métaux les plus précieux pour en parer sa personne ( ?); de l’Industrie et du Commerce s’efforcent également de lui être agréable par les moiens qui sont en leur pouvoir. Au-dessous du miroir, le Plaisir, qui a tissé la guirlande de fleurs sur laquelle ils posent tous, serre étroitement le nœud qui en réunit les extrémités pour en former un cercle indéfini. De la partie supérieure, deux candélabres fleuris support du miroir ; ( ?) les génies de la Poésie, des Arts et des Sciences ; ils brûlent du désir d’arriver aux pieds de celle dans le goût éclairé de laquelle ils doivent trouver le prix le plus glorieux des fruits de leur imagination. Des groupes de petits amours, dispersés sur les coffres de la toilette, s’occupent les unes à filer ou dévider eux mêmes les fils d’or ou de soie des jours de Sa Majesté, les autres à cultiver la fleur ou recueillir le fruit auquel ils ont donné leurs soins. Les Flambeaux Les amours ne vont pas sans les grâces. Celles qui sont personnelles à Sa Majesté sont comme un parterre émaillé de fleurs où l’amour pur trouve toujours à cueillir. Celles qui découlent de sa bienfaisance sont une source féconde qui répand le bonheur dans les lieux qu’elle arrose. Le fauteuil Lame embellie des dons celestes enchaine et fixe l’amour près de sa Majesté. Les Athéniennes Dans celle destinée a se laver les mains se trouvent des symboles relatifs à l’eau ; et sur l’( ?) est un bas-relief qui représente la Seine couchée sur son urne et dans un doux repos ; dans les limpides eaux qui portent l’abondance commerciale sur ses rivages se baignent des amours et viennent se désaltérer les Zephirs. Dans l’autre Athénienne destiné aux Parfums se voit sur le vase la Beauté qui reçoit les hommages religieux d’une troupe d’amours dont les uns lui préparent une fête et d’autres brûlent des parfums devant elle. Prud’hon pinxit. »

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Pierre-Paul PRUD’HON - Manuscrit autographe signé « Prud’hon pinxit » [Mariage Napoléon Ier et Impératrice Marie-Louise] - 1809

Pierre-Paul PRUD’HON - Manuscrit autographe signé « Prud’hon pinxit » [Mariage Napoléon Ier et Impératrice Marie-Louise] - 1809

PRUD’HON, Pierre-Paul (1758-1823)

Manuscrit autographe signé « Prud’hon pinxit »
Précis descriptif de la Toilette donnée à S. M. l’Impératrice Marie-Louise par la Ville de Paris.
[Paris, s.d],
4 p. in-4 (22,8 × 18 cm), 3 pages rédigées à l’encre brune sur papier vergé.

Traces de pliures et quelques brunissures sans gravité, papier fort bien conservé.
Provenance : collection privée.

Rarissime manuscrit autographe de Pierre-Paul Prud’hon, consacré au programme iconographique de la Toilette offerte à l’Impératrice Marie-Louise par la Ville de Paris à l’occasion de son mariage avec Napoléon Iᵉʳ en 1810.
Ce texte, divisé en sections (La Psyché ou l’Écran – La Table, le Miroir et les Coffres – Les Flambeaux – Le Parfum – Les Athéniennes), décrit minutieusement l’allégorie décorative conçue par Prud’hon : emblèmes de la Félicité, de la Fidélité, de Mars et de Minerve, génies des Arts et de la Poésie, amours ailés, fleurs et trophées symbolisant l’union impériale.

Texte d’un intérêt historique et artistique majeur, révélant la pensée allégorique du peintre et son rôle dans les arts décoratifs du Premier Empire. Ce programme fut exécuté par Thomire, Biennais et Jacob-Desmalter ; plusieurs éléments de la Toilette sont aujourd’hui conservés au Louvre et au Mobilier national.

Pièce capitale pour la documentation des arts décoratifs impériaux ; les autographes de Prud’hon de cette importance sont d’une extrême rareté en mains privées.

Retranscription intégrale :

« Précis descriptif
de la Toilette donnée à S. M. l’Impératrice
Marie-Louise
par la Ville de Paris


La Psyché ou l’Écran

Sur le vaisseau d’Isis, emblème de la Ville de Paris, s’élève l’autel de l’Hymen, paré de guirlandes de fleurs ; le flambeau de ce dieu luit aux quatre coins. La tendresse et la fidélité, marquées par des colombes en forment la base, et le centre offre deux papillons unis, symbole de cette harmonie des âmes qui fait le bonheur de la vie. Elle porte une colonne qui commence en faisceau de lauriers et se termine en lière qui la lie étroitement à elle, semble dire que de nombreuses victoires ont amené l’union de Leur Majesté et les fruits qu’elle promet à la France sont figurés par ceux dont surabonde la corbeille qui forme le chapiteau. Le couronnement de cet écran présente le dieu Mars et une jeune Minerve que l’Hymen réunit. Deux amours, dont l’un caresse l’Aigle de la France et l’autre conduit avec un lien de fleurs celui de l’Autriche paraissent vouloir les rapprocher.

La Table, le Miroir et les Coffres de la Toilette

Assise et appuyée sur des fleurs, une jeune Flore, image de S. M. l’Impératrice, reçoit les hommages de divers génies qui se pressent autour d’elle. Celui qui tient les cœurs sous sa puissance lui présente ceux des sujets fidèles que l’harmonie rassemble qu’un même sentiment unit. Zéphire, qui de sa douce haleine entrouvre le calice des fleurs, symboles des plaisirs, lui offre ce qu’elles ont de plus brillant parmi elles ; le Goût dispose des métaux les plus précieux pour en parer sa personne ( ?); de l’Industrie et du Commerce s’efforcent également de lui être agréable par les moiens qui sont en leur pouvoir. Au-dessous du miroir, le Plaisir, qui a tissé la guirlande de fleurs sur laquelle ils posent tous, serre étroitement le nœud qui en réunit les extrémités pour en former un cercle indéfini.
De la partie supérieure, deux candélabres fleuris support du miroir ; ( ?) les génies de la Poésie, des Arts et des Sciences ; ils brûlent du désir d’arriver aux pieds de celle dans le goût éclairé de laquelle ils doivent trouver le prix le plus glorieux des fruits de leur imagination.
Des groupes de petits amours, dispersés sur les coffres de la toilette, s’occupent les unes à filer ou dévider eux mêmes les fils d’or ou de soie des jours de Sa Majesté, les autres à cultiver la fleur ou recueillir le fruit auquel ils ont donné leurs soins.

Les Flambeaux

Les amours ne vont pas sans les grâces. Celles qui sont personnelles à Sa Majesté sont comme un parterre émaillé de fleurs où l’amour pur trouve toujours à cueillir. Celles qui découlent de sa bienfaisance sont une source féconde qui répand le bonheur dans les lieux qu’elle arrose.

Le fauteuil

Lame embellie des dons celestes enchaine et fixe l’amour près de sa Majesté.

Les Athéniennes

Dans celle destinée a se laver les mains se trouvent des symboles relatifs à l’eau ; et sur l’( ?) est un bas-relief qui représente la Seine couchée sur son urne et dans un doux repos ; dans les limpides eaux qui portent l’abondance commerciale sur ses rivages se baignent des amours et viennent se désaltérer les Zephirs.

Dans l’autre Athénienne destiné aux Parfums se voit sur le vase la Beauté qui reçoit les hommages religieux d’une troupe d’amours dont les uns lui préparent une fête et d’autres brûlent des parfums devant elle.

Prud’hon pinxit. »

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