Carlo Maratti (1625-1713) e aiuti - Madonna col libro

Peinture inédite du peintre du baroque romain Carlo Maratti (Camerano 1625-1713 Rome), également appelé Maratti.
Représentant la Vierge étudiant, peinture à l'huile sur toile, dimensions de la toile : 70 x 57 cm ; avec un cadre ancien, les dimensions sont de 100 x 90 cm.
-Provenance importante, comme en témoignent le sceau de cire de la famille Corsini et les initiales du prince Corsini.
-La prestigieuse galerie d'art et d'antiquités Cavendish, à Londres.
- collection privée

Carlo Maratti, artiste qui connut un succès comparable à celui de Bernini en tant que sculpteur dans la Rome baroque, jouissant d'une grande importance historique et d'une influence internationale qui se prolongea jusqu'au XVIIIe siècle,
Malgré son importance en tant que peintre prééminent du Haut Baroque à Rome, qui restait le centre du goût pour le style grandiose dans la seconde moitié du XVIIe siècle, et peintre principal de huit papes successifs, on ne trouve aucune œuvre de Maratti à la National Gallery de Londres, à la National Gallery of Art de Washington, au Metropolitan Museum de New York, ni même dans la plupart des grands musées américains.
Il est peut-être le peintre méconnu le plus important du XVIIe siècle, notamment parce que nombre de ses œuvres majeures sont des retables conservés dans des églises baroques, loin de Rome et des Marches. C'est aussi parce que ses qualités d'incarnation du style classique, qui lui valurent un succès retentissant de son vivant, le rendent aujourd'hui inaccessible au public. De même que l'on est plus attiré par Michel-Ange que par Raphaël, par Caravage que par Carrache, le public est aussi plus attiré par Maratti que par Bernini.
Une brève précision concernant le nom de l'artiste. Pendant de nombreuses années, les anglophones l'ont désigné sous le nom de Carlo Maratta. C'est inexact. Son véritable nom a toujours été Carlo Maratti, avec un « i ». Rudolph pense que « Maratta » avec un « a » est une déformation de la traduction française de son nom en « Le Maratte », suite à son succès auprès de Louis XIV.

Parmi les peintres classiques bolonais actifs à Rome au début du XVIIe siècle, Maratta conserva une sensibilité particulière pour l'héritage de Francesco Albani (1578-1660). L'approche raffinée d'Albani face aux sujets sacrés exerça une influence durable sur la conception que Maratta se faisait de l'imagerie dévotionnelle, notamment dans la douce expressivité et l'harmonie de la composition qui caractérisent ici ses œuvres.

LITTÉRATURE

E. K. Waterhouse, La peinture baroque à Rome, Londres, 1937, p. 78.
F. Zeri, La Galleria Pallavicini à Roma, Firenze, 1959, pp. 302-3, nos. 85 et 113.
F. Petrucci, Ferdinand Voet (1639-1689) dit Ferdinando de Ritratti, Rome, 2005, p. 70, fig. 55.
F. Petrucci, Pittura di Ritratto a Roma : Il Seicento, Rome, 2007, I, p. 233, fig. 330 ; II, p. 337 ; III, p. 649, fig. 417.