Hélène Planquelle - "Sur ces débris joignant leurs mains d'argile"





| €750 | ||
|---|---|---|
| €100 | ||
| €3 | ||
Catawiki Buyer Protection
Your payment’s safe with us until you receive your object.View details
Trustpilot 4.4 | 122813 reviews
Rated Excellent on Trustpilot.
Oil on glass work in a 3D frame by Hélène Planquelle, titled “Sur ces débris joignant leurs mains d’argile”, 2023, 40 × 30 cm, 1 kg, hyperrealism, sold with frame, hand signed, from France, direct from the artist.
Description from the seller
This work is an oil on glass in a 3D frame made after a poem by French poet Alfred de Musset from Poésies Nouvelles:
« Oui, sans doute, tout meurt ;
Ce monde est un grand rêve,
Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin,
Nous n’avons pas plutôt ce roseau dans la main,
Que le vent nous l’enlève.
Oui, les premiers baisers, oui les premiers serments
Que deux être mortels échangèrent sur terre,
Ce fut au pied d’un arbre effeuillé par les vents,
Sur un roc en poussière.
Ils prirent à témoin de leur joie éphémère
Un ciel toujours voilé qui change à tout moment,
Et des astres sans nom que leur propre lumière
Dévore incessamment.
Tout mourait autour d’eux,
L’oiseau dans le feuillage,
La fleur entre leurs mains, l’insecte sous leurs pieds,
La source desséchée où vacillait l’image
De leurs traits oubliés ;
Et sur tous ces débris joignant leurs mains d’argile,
Étourdis des éclairs d’un instant de plaisir,
Ils croyaient échapper à cet être immobile
Qui regarde mourir !
-Insensés ! dit le sage –Heureux ! dit le poète
Et quels tristes amours as-tu donc dans le cœur,
Si le bruit du torrent te trouble et t’inquiète,
Si le vent te fait peur ? »
To see more of my work, visit my website and/or Instagram:
www.heleneplanquelle.com
https://www.instagram.com/heleneplanquelle/
This work is an oil on glass in a 3D frame made after a poem by French poet Alfred de Musset from Poésies Nouvelles:
« Oui, sans doute, tout meurt ;
Ce monde est un grand rêve,
Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin,
Nous n’avons pas plutôt ce roseau dans la main,
Que le vent nous l’enlève.
Oui, les premiers baisers, oui les premiers serments
Que deux être mortels échangèrent sur terre,
Ce fut au pied d’un arbre effeuillé par les vents,
Sur un roc en poussière.
Ils prirent à témoin de leur joie éphémère
Un ciel toujours voilé qui change à tout moment,
Et des astres sans nom que leur propre lumière
Dévore incessamment.
Tout mourait autour d’eux,
L’oiseau dans le feuillage,
La fleur entre leurs mains, l’insecte sous leurs pieds,
La source desséchée où vacillait l’image
De leurs traits oubliés ;
Et sur tous ces débris joignant leurs mains d’argile,
Étourdis des éclairs d’un instant de plaisir,
Ils croyaient échapper à cet être immobile
Qui regarde mourir !
-Insensés ! dit le sage –Heureux ! dit le poète
Et quels tristes amours as-tu donc dans le cœur,
Si le bruit du torrent te trouble et t’inquiète,
Si le vent te fait peur ? »
To see more of my work, visit my website and/or Instagram:
www.heleneplanquelle.com
https://www.instagram.com/heleneplanquelle/

