Correspondance amicale et littéraire qui couvre une grande partie de sa carrière. 28 lettres au total à divers correspondants, dont 4 lettres à un éditeur signées « Juliette Lamber » à l’époque où elle vivait au 238 rue de Rivoli. « C’est vous qui décidez de mon sort. Je l’ai voulu. J’ai dit à Hetzel que mes livres me déplaisient lorsqu’ils étaient imprimés ailleurs que chez vous. Je passe pour une personne fidèle […]. J’apprends monsieur, non par une lettre de vous comme on me l’avait promis, mais par un mot d’Hetzel, que vous voulez bien faire imprimer mon livre en un mois. Mille, mille et encore un million de fois merci, Monsieur, cette nouvelle réjouit à la fois mon cœur d’auteur et ma poitrine de malade. Ah ! que vous êtes bon ! […]. Vous me permettrez de vous offrir une gravure de Flameng qu’il termine et dont le sujet sera votre servante [gravée en 1867 d’après la photo d’Adam-Salomon]. Je n’ai pas reçu d’épreuve hier, cher monsieur, ne m’abandonnez point, je vous en supplie. Je fais mettre à la fin de cette semaine mes extraits dans les journaux et il serait bien nécessaire que le livre fût mis en vente de demain en huit […] ». D’autres lettres ont un contenu amical ou littéraire. « Voulez-vous remercier pour moi Victor Hugo d’avoir bien voulu me faire envoyer ses discours du Congrès littéraire. Je les avais lus, toute fière alors d’être comprise dans la troupe des écrivains que Victor Hugo défendait ou éclairait sur leurs devoirs et sur leurs droits. Je les ai relus et médités avec lus de profit encore que la première fois. J’arrive de Naples et du Golfe Juan, chère Madame, après un admirable voyage et toute joyeuse d’avoir une 4ème édition de Laide […] ». Elle se défend d’une aventure qu’elle aurait avec Gambetta…